Il faut le redire  : pour le syndicalisme le 8 mars n’est pas la « journée de la femme », mais la journée internationale de lutte pour l’émancipation des femmes, contre la domination patriarcale et l’exploitation.

La FSU 03 a de ce fait pris part aux rassemblements du vendredi 6 mars, portant notamment sur la dégradation des droits des femmes qu’entrainerait la destruction des fondements du droit à la retraite par le gouvernement.

Elle s’élève contre la répression policière dont la manifestation féministe a été l’objet à Paris ce samedi 7 mars. Libertés démocratiques de toutes et tous et droits des femmes vont de pair : le « maintien de l’ordre » consistant à ‘impacter » et « encager » (sic : doctrine du préfet Lallement) les manifestations par ailleurs autorisées, sont inacceptables si nous sommes en démocratie.

A l’occasion de ce 8 mars 2020, voici la lettre ouverte des secrétaires généraux des fédérations FSU, CGT et SUD au Ministre de l’Éducation Nationale, sur la « gestion » des violences sexistes dans ce ministère. C’est un sujet qui n’est pas étranger à notre vécu et à nos actions aussi dans notre département.