Dans l’ensemble et dans le détail, la FSU comme à son habitude ne considère pas que la carte scolaire est une question réglée après le CDEN de printemps, même – si ce n’est surtout ! – en années électorales.
Avec des représentants CGT et SUD, avec la FCPE et des parents des écoles Louise Michel de Montluçon et de Montbeugny, nous sommes donc retournés à l’Inspection d’académie, comme annoncé, ce mercredi 22 mars après-midi.
Nous ressortons de cet entretien avec un espoir sérieux d’ouverture à l’école Louise Michel, où les effectifs par classes sont d’ores et déjà élevés. Les situations de Montbeugny, Alain Fournier à Domérat, Frédéric Mistral à Montluçon, Vallon en Sully, ont également été évoquées.
Sur l’ensemble de la carte scolaire, nous avons demandé que remonte au ministère notre demande de moyens supplémentaires et non pas constants, et contesté à nouveau le nombre élevé de fermetures de classes. Sur ce point, Mme la DASEN estime que les dispositifs pour moins de 3 ans, d' »aide à l’école » ou de « plus de maîtres que de classe » constituent un progrès qui devrait conduire à ne pas présenter les choses ainsi et qu’il s’agit de l’application de la loi d’orientation de 2013. C’est exact … et c’est bien avec ce choix politique qu’il y a désaccord : plus de classes, avec de plus petits effectifs par classe, serait la première vraie « réforme ». Elle fait en outre remarquer que certains maires ont demandé des fermetures, à Bert et Moncombroux.
Nous sommes également intervenus sur le fait que les moyens d’encadrement ont été pour la première fois cette année, pris sur les moyens des classes, alors que Mme le Recteur a déclaré à une délégation du SNUIPP-FSU qu’il pouvait en aller autrement. La DASEN de l’Allier considère qu’il est impossible de faire autrement.
Les organisations partie prenante de cette délégation prendront prochainement de nouvelles initiatives, saisissant notamment la période électorale pour susciter un débat public sur l’école publique et les « conventions ruralité ».