Tel est le beau titre de l’article de la Montagne de ce jour (lundi 14 février) en p. 4.
Il s’agit de la question du « 115 » : la rotation des familles en hébergement d’urgence sur Moulins, Vichy et Montluçon, rendant impossible la scolarisation de leurs enfants, question sur laquelle, ce site en témoigne, nous sommes intervenus notamment dans le cadre de RESF (Réseau Education Sans Frontières) : dernier article en date le 22 janvier dernier.
Ce jour là, nous savions que nos interventions répétées avaient enfin eu des effets, le « turn over » des familles suivies par RESF ayant pris fin au même moment, mais nous voulions des garanties.
Les propos tenus par M. le Préfet dans la Montagne de ce lundi 13 février représentent une évolution substantielle par rapport à la position qu’il avait exprimée par courrier à RESF cet automne :
« Jusqu’au 31 mars, j’ai décidé que les familles concernées ne changeront plus toutes les semaines. »
» J’ai, de toutes façons, le souhait qu’on arrête de les faire déménager de centre d’accueil tous les sept jours. »
« A cette date, nous étudierons les dossiers au cas par cas, en fonction des dossiers de leurs parents. »
Nous ne nous féliciterons pas pour autant, car ce problème n’aurait jamais dû attendre un semestre.
Précisons que pour la FSU, comme pour RESF et les autres associations et syndicats intervenant sur cette question, mais aussi pour la Convention internationale des droits de l’enfant et pour le code de l’éducation, le droit à la scolarisation de tous les enfants ne relève pas du cas par cas : le droit doit être un droit effectif.
Ouf : ils ne « tournent » plus ! Mais encore une fois : à suivre …
Ajout 5 mars : la lettre départementale de RESF Allier en fichier joint.