Ce lundi 30 août s’est tenu le Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) à l’Inspection d’Académie.
Concernant les écoles, des moyens provisoire sont affectés à Tronget (97 élèves pour 89 prévus), Elémentaire Varennes (186 pour 171), et maintenus au RPI de Montaigu-le-Blin et à Ferrières-sur-Sichon. Ces reconductions de « moyens provisoire » soulignent bien entendu la nécessité de créer à nouveau des postes, de même que le nombre en hausse de contractuels (33 sur le premier degré en cette rentrée), ce que nous déplorons car ce sont des postes qu’il faut créer. Nous avons en outre souligné la nécessité d’une mise à disposition d’un(e) AED aux Coquelicots à Moulins.
Concernant les AESH, il a été indiqué que s’ils peuvent encore s’adresser au coordinateur M. Buissonières, celui-ci sera prochainement remplacé et qu’ils doivent aussi se tourner vers leurs PIALs : nous y reviendrons !
286 supports d’emplois civiques, en hausse de 82, sont attribués cette année (cela ne veut pas dire qu’ils seront tous pourvus).
Une partie essentielle de ce CTSD a concerné la situation sanitaire. A ce sujet, la FSU Allier a tenu à faire la déclaration préalable que nous reproduisons au bas de cet article, seule parmi les organisations syndicales à prendre cette initiative, ce qui a conduit Mme la Dasen à apporter des précisions sur plusieurs points :
– les capteurs de CO2 sont « recommandés » par l’Éducation nationale, mais relèvent des collectivités locales ; les purificateurs d’air demandent à être installés par des professionnels dans des locaux non ou mal aérés.
– dans le second degré lors d’un cas de Covid dans une classe, les parents sont libres de faire connaître ou non le statut vaccinal de leur enfant par une attestation sur l’honneur, mais ceux qui ne la rempliraient pas, de même que ceux qui signaleraient que leur enfant n’est pas vacciné, ne pourront l’envoyer en classe, ce que nous condamnons. La FSU a précisé (cf. sa déclaration préalable) que la continuité pédagogique ne signifie pas forcément le « distanciel » et qu’elle appelle les personnels à ne pas cumuler présentiel et distanciel.
Les tests salivaires (PCR si une zone à risque est ciblée) continueront à être organisés dans les écoles, comme l’an dernier.
Concernant la vaccination des 12-17 ans, elle n’aura pas lieu dans les établissements ; ceux-ci sont censés l’impulser (en diffusant l’information et en distribuant des formulaires d’autorisation parentale lorsqu’elle est nécessaire) et éventuellement l’organiser pour les élèves concernés, dans les lieux dédiés. Les collèges éloignés des centres de vaccination devraient avoir la visite de la « Bourbonnette », c’est-à-dire du bibliobus retiré par le département à la lecture publique voici deux ans et devenu une « vaccinette ».
Les chiffres concernant l’Allier sont plutôt rassurants mais il faut se garder de tout « laxisme » et le CHSCTD aura à suivre tout de suite l’évolution dans les écoles : 81,5% de la population totale a reçue au moins une dose de vaccin, et 76,6% des 12-17 ans dont 56,4% ont eu deux doses.
La seule catégorie de personnels concernés, dans l’Éducation nationale, par l’obligation vaccinale, est celle des intervenants dans les IME (attention aux rumeurs : ce n’est le cas ni des infirmières ni des Psy-EN). Opposés à cette utilisation des questions sanitaires pour remettre en cause droit du travail et statut de la Fonction publique, nous invitons les collègues éventuellement concernés à nous contacter.
Les autotests accumulés fin juin, comme décidé l’an dernier, seront mis à disposition des personnels. La fourniture en gel relève des collectivités locales. Pas plus de masques inclusifs malgré le grand effet d’annonce ministériel de ce printemps, à l’exception d’un réassort dans le secteur de l’École inclusive. Par contre, la livraison des masques ne commençant qu’au 31, ne pourra pas se faire partout dès la rentrée …
Autre mauvais point : les personnels vulnérables doivent à nouveau déclarer leur statut auprès du Médecin de prévention. Il n’est toutefois pas certain que cela signifie qu’ils ont à nouveau besoin d’un certificat médical.