Pour la Fédération Syndicale Unitaire comme pour toute l’intersyndicale, et comme pour toutes les forces attachées au respect des libertés démocratiques dans ce pays, il y a à présent en France une crise de régime menaçant la démocratie. Et nous disons cela en pesant nos mots.
Le passage en force d’une loi minoritaire dans le pays comme au parlement, la fausse concertation pour tenter de faire participer les syndicats à la mise en œuvre de la politique de Macron, l’organisation de provocations violentes comme à Sainte-Soline, où c’est bien le ministre Darmanin qui a par avance appelé et provoqué les violences, marquent la situation présente.
Une partie de la presse raconte que la journée d’aujourd’hui est un « test » pour voir si le mouvement « tient » ou s’il « marque le pas ». Soyons sérieux : nous n’avons plus rien à prouver. Nous savons que nous sommes la majorité et la majorité sait qu’elle est pour le retrait de la loi Macron.
Dans l’Allier, il semble que l’épicentre des provocations façon Darmanin soit sur Vichy. L’agression policière de la manifestation la semaine dernière, la garde à vue du secrétaire de l’Union locale CGT suite à son interposition dans une agression antigréviste menée sur un rond-point, sont autant de faits inquiétants qui appellent notre unité et notre résistance à tout emportement, à toute provocation. L’intersyndicale départementale s’était déjà adressée solennellement à Mme la préfète la semaine dernier. A l’État, à la préfecture, à la sous-préfecture et au procureur de Vichy, nous adressons cette mise en garde : arrêtez de chercher les incidents, arrêtez de sembler croire que vous pouvez intimider un mouvement majoritaire, ne vous mettez pas, et nous pesons nos mots, à jouer les factieux. Le désordre c’est vous, et on vous voit. Solidarité totale avec les camarades de l’UL CGT de Vichy !
Hier, à Tronget une nouvelle assemblée départementale de défense de l’école publique à laquelle la FSU a participé a appelé à préparer, dès demain, une journée de défense des écoles le mardi 2 mai suivie d’une manifestation allant de l’Inspection d’académie à la préfecture le mercredi 3 mai. La démocratie c’est nous et nous ne céderons rien :
RETRAIT du projet anti-retraites de Macron,
RETRAIT des suppressions de postes dans les écoles,
STOP aux provocations,
S’il faut choisir entre MACRON et la DÉMOCRATIE, alors le pays va choisir !