Le Conseil Délibératif Fédéral Départemental de la FSU Allier, au lendemain d’un score de 38% de l’extrême-droite sur 51,4% des votants, résultat des politiques antisociales et antidémocratiques suivies depuis des années, et de la décision quasi immédiate du président Macron de dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée par le RN, déclare :
1°) L’urgence est d’empêcher un gouvernement RN et un exécutif de cohabitation Macron/RN, avec un ministère de l’Education Nationale RN.
2°) Le mouvement social et la société civile ont la capacité de contre-attaquer et le syndicalisme a une place à tenir. Rappelons que c’est le syndicalisme, en France, qui a engagé la riposte à la vague fasciste européenne, le 12 février 1934.
3°) Deux conditions sont nécessaires à la victoire : l’unité et l’indépendance. Unité de toutes les forces de gauche, de transformation sociale et écologistes. Indépendance totale envers Macron et le pouvoir en place. Nous souhaitons des assemblées populaires de rassemblement, investissant les candidates et candidats, le plus vite possible.
4°) En tant que syndicalistes, nous estimons que l’Assemblée nationale nécessaire devra pour commencer abroger la loi Macron contre les retraites et stopper la mise en œuvre du “choc des savoirs” contre la jeunesse et l’école publique, et qu’elle aura pour cela à imposer sa souveraineté contre l’exécutif.
Photographie illustrant cet article : le 12 février 1934 les manifestants des cortèges socialistes-CGT, et communistes-CGTU, débordent les organisateurs et fusionnent les deux manifestations pour barrer la route aux ligues populisto-fascistes.