Qu’est-ce que Kasbarian, le personnage qui porte le titre de « Ministre de la Fonction publique, de la Simplification et la Transformation de l’Action Publique de France » (‘ouf !) ?

Il vient de nous le dire au cas où nous n’aurions pas compris :

 

Admiration pour un multi-milliardaire fou, ami de Trump et de Poutine et qui est nommé pour la destruction des services publics à la façon de Xavier Milei en Argentine, tout aussi fou, Kasbarian représente l’aile « libertarienne » du gouvernement Barnier, nommé par Macron, parrainé par Le Pen. C’est un extrémiste. La bataille qui est devant nous sera une guerre, la guerre des protecteurs de l’humain dans ce pays : instits, profs, infirmières, en même temps que les ouvriers licenciés de Michelin à Auchan vont défendre leur droit à la vie et à l’existence sociale.

Chers collègues, c’est cela qui est devant nous. N’attendez pas après une présidentielle, elle va se jouer là.

Voici la motion que le Conseil Départemental de la FSU Allier a envoyé à notre camarade Benoit Teste et aux instances nationales et départementales de notre fédération, en vue de la nouvelle réunion des fédérations de la fonction publique qui se tient demain :

Le CDFD FSU 03 estime nécessaire un ultimatum et une grève massive avant décembre contre la compression salariale et l’attaque sur les jours de carences et arrêts maladie. 

Ce gouvernement sans légitimité démocratique est politiquement très faible, comme l’indique la combinaison de provocation et de manœuvres du ministre Kasbarian qui a mené ses attaques tout en disant renoncer à la suppression des catégories dans la Fonction publique. Mais ses intentions sont d’une violence absolue et définitive, comme l’indique le télégramme de félicitation de Kasbarian à Elon Musk !

Tout en recherchant l’unité comme elle sait le faire, notre Fédération peut et doit appeler à la grève dans les secteurs qu’elle représente (Education nationale, Enseignement agricole, Supérieur et Recherche, PJJ, Territoriale) même si l’arc unitaire est incomplet.

En même temps, l’idée des trois jours de grève consécutifs ne doit pas être écartée, mais ne doit pas servir à jouer à « tout ou rien » comme fait FO, mais à alimenter les discussions sur une généralisation et une centralisation de l’action contre le gouvernement (ministères de l’EN, de l’Enseignement pro et de la Fonction publique). Beaucoup de collègues et de militants disent qu’une grève d’un jour ne suffira pas, il faut en tenir compte. Méfions-nous aussi du maniement de la formule « s’inscrire dans la durée » : ce que nous devons et pouvons impulser, c’est une montée en puissance ferme et rapide, pas à l’horizon de plusieurs mois ou années !

En outre, la solidarité avec les mobilisations qui s’amorcent contre la vague de licenciements (Michelin, Auchan …) doit être exprimée, sans exclure mais en recherchant les convergences.