Mardi dernier, les collèges de Commentry et de Saint-Pourçain ont fait grève. Le collège de Commentry a été en mouvement, avec le soutien des parents et de la municipalité, toute la semaine écoulée. Mardi 1° juillet, un vrai rassemblement vivant et coloré a marqué la tenue du CDEN. Aux collègues des collèges se sont joints les collègues de l’école Léonard de Vinci, la plus grosse du département, qui veulent garder leur AED, cependant que les parents inscrivent leurs enfants à l’école d’Autry-Issard, petite école rurale que la DSDEN veut fermer.
Ce mercredi, les collègues de Commentry ont été reçus au Rectorat avec le SNES-FSU et ont reçu des non-réponses inadmissibles : nous y reviendrons très bientôt.
Ce mercredi, les collègues du collège de Jaligny avec le soutien de la municipalité appellent à un rassemblement demain jeudi 3 juillet à 18 h. La manipulation des refus de dérogations par les autorités académiques, pour limiter au maximum le nombre de divisions, est tout à fait caractéristique et systématique. Voici leur pétition et voici leur revendication à laquelle le SNES-FSU et la FSU Allier apportent tout leur soutien :
Une telle situation de mobilisations sociales pour l’école publique en extrême fin d’année scolaire est sans précédent.
Commentry a raison, Jaligny a raison, Léonard-de-Vinci a raison, Autry-Issard a raison, les besoins d’en bas sont la vérité qui doit primer !
Car non, en cette fin d’année accablante de chaleur, les profs ne sont pas en vacances : ils se battent pour pouvoir bien faire leur travail à la rentrée de septembre, ils se battent pour les élèves !
Et nous trouvons en face de nous des responsables académiques qui semblent frustrés de ne pas avoir pu supprimer assez de postes et regrouper assez d’écoles cette année, en raison de la censure du précédent gouvernement et de la puissante grève du 5 décembre !
La responsabilité est du côté des personnels qui, en ce moment même, accueillent enfants et élèves dans les terribles conditions de la crise climatique que les mêmes responsables n’ont d’ailleurs aucunement anticipée. L’irresponsabilité est en haut.
La FSU et ses syndicats, qui sont au cœur de ces mobilisations, prennent et prendront toute leurs responsabilité pour que les besoins urgents soient entendus et pour que la prochaine rentrée soit celle de l’exigence immédiate pour le service public et du refus de l’inacceptable, inacceptable pour les personnels et pour les enfants et les jeunes.
Et parce que nous sommes responsables, nous restons à la disposition, cet été, des ministres, recteurs et Dasen au cas où un éclair de responsabilité les traverserait plutôt que d’aller vers l’affrontement, qu’ils auraient choisi, dès la rentrée et les jours suivants.