Photo illustrant cet article : banderole de la FSU, Vichy.
Grèves et manifestations le 2 octobre ont été puissantes, mais, c’est vrai, moins que le 18 septembre ; mais la preuve n’a-t-elle pas été faite que la majorité du monde du travail, rejoint par des secteurs montants de la jeunesse, veut la justice sociale, fiscale et environnementale, la hausse des salaires, retraites, pensions et minima sociaux, la défense des services publics et l’abrogation de la réforme des retraites ?
Dans l’Allier, 1500 manifestants dont, à Montluçon, la manifestation qui s’est rendue devant l’usine Amis en solidarité avec les 200 salariés qui risquent de se retrouver sur le carreau, ont renouvelé l’exigence de cette majorité. Face à elle, l’exécutif minoritaire, entêté dans le déni de démocratie, s’apprête de plus en plus ouvertement à gouverner avec le soutien ou la neutralité du RN.
Et, comme la FSU l’a dit dans son intervention à Moulins, n’oublions pas que face au même déni social et écologique mondial et à la montée du fascisme 2.0 des Trump, Vance, Netanyahou et Poutine, les soulèvements de la jeunesse pour son avenir parcourent le monde depuis l’Asie orientale jusqu’au Maroc et la Serbie.
Bien que son « ultimatum » ait largement expiré, l’intersyndicale nationale ne se réunirait que mardi, après la supposée nomination des ministres, alors que, pour la FSU, les « réponses » du Premier ministre à ce jour sont soit des fins de non recevoir, soit des annonces inacceptables notamment sur le financement de la Sécurité sociale. Pas un mot dans son courrier aux organisations syndicales – dont seules les 5 confédérations ont été destinataires… – au sujet de la fonction publique et des services publics, pas même lorsqu’il prétend faire des concessions sur la pénibilité et les retraites des femmes : aucune transposition à la fonction publique n’est envisagée.
La FSU Allier continue :
mardi 7 octobre devant l’Inspection d’académie pour les AESH et l’école inclusive (conférence de presse),
par les cahiers de doléances de l’école publique et
samedi 11 octobre à 10 h pour la défense de l’école publique contre les cartes scolaires assassines à Autry-Issards !