C’est aujourd’hui l’anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qui fut adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989, ratifiée par la France l’année suivante.
Est-ce un joyeux anniversaire ?
Non puisque dans l’Allier – dans l’Allier aussi- « on n’est pas à l’abri d’histoires atroces concernant des mineurs isolés », déclare Mireille Pasquel pour RESF, organisation dont les interventions portent sur le droit à l’école pour les enfants et jeunes de familles réfugiés ou migrants « sans papiers », mais qui du coup se trouve confrontée à des atteintes aux droits communes aux « français » et aux « étrangers ».
C’est ainsi que l’an dernier, les interventions de RESF que nous avons relayées dans les instances de l’Education nationale, ont porté, mais cela a pris un certain temps, pour que cesse le mouvement perpétuel des familles en hébergement d’urgence sur Moulins, Vichy et Montluçon, qui interdisait de fait une scolarité suivie à leurs enfants.
Mais cette année, alors que se multiplient les situations de jeunes mineurs étrangers littéralement « largués » sur le territoire, voici que les Conseils départementaux demandent aux jeunes relevant de l’Aide Sociale à l’Enfance et ayant des contrats d’apprentissage … de rompre ces contrats quand ils deviennent majeurs ! – ce qui, s’ils sont étrangers, déclenche la spirale infernale de pas de contrats-pas de papiers et réciproquement …
RESF, qui est co-initiatrice demain mardi 21 novembre du Festival des Solidarités (62 rue de Bourgogne, FJT Le Tremplin, Moulins, 17h 30-21h 30) est en contact avec les services préfectoraux pour que cessent de telles situation. La FSU en est partie prenante.