Ce groupe de travail a réuni avec M.M. Advenier, IEN Ecole inclusive, Buissonière, coordinateur départemental, et Martin, secrétaire général de l’Inspection d’académie, les représentants des différentes fédérations syndicales dont, pour la FSU, Frédérick Paris, AESH, et Vincent Présumey, secrétaire départemental.

L’ensemble de l’Allier doit être recouvert par 9 PIAL à la rentrée  -dans lesquels sont inclus les établissements privés sous contrat, ce qui fait des AESH un personnel susceptible de passer du public au privé. La gestion directe (attributions de services, emplois du temps, absences ..) relèvera des PIAL. Nous avons rappelé notre opposition au passage à ce type de gestion, qui a déjà donné lieu dans certains régions à d’alarmantes dérives (logiciel affectant chaque enfant suivi à 4h et AESH en ayant donc toute une cohorte …). Il n’y a pas de raisons de douter de la volonté des responsables dans l’Allier de prolonger autant que possible les pratiques antérieures, et de ne pas faire dans le « taillable et corvéable », mais leurs moyens sont très contraints.

Il a été dit qu’il ne doit pas y avoir de « doctrine » quand au fait qu’un enfant doive, ou non, changer d’AESH fréquemment, et que ceci doit se discuter et se décider au niveau local. La souplesse souhaitée ne doit pas forcément passer par un recul de l’individualisation des prises en charge, a-t-il été précisé. Nous serons bien entendu vigilants à ce sujet.

Pas plus de 3 enfants par AESH est un « objectif« , mais pas une norme.

Les frais de déplacement sont de droit.

Les AESH référents (seulement 3 actuellement) ont un quart de temps consacré à la fonction de référent proprement dite, le reste à des remplacements, mais ceci au niveau annuel (ce qui veut dire qu’ils commencent l’année en faisant fonction de référents puis passent à des remplacements). Ils ont un service de 30 heures, une prime de 600 euros brut annuels, hors frais de déplacement.

Nous avions envoyé par avance une question sur les courriers d’affectation envoyés par Sidoine Apollinaire. Elles sont provisoires : début juillet un mail précisera les établissements de rattachement (écoles, collèges ou lycées). Les AESH ne devraient donc pas être dans le flou pour la rentrée avec indication du seul PIAL. Nous les invitons bien entendu à nous signaler tout problème.

M. Advenier a pris bonne note de nos observations sur le fait que des informations fausses ont parfois été données à des parents sur un soi-disant non-droit d’avoir des AESH en Segpa ou lycée Pro, et que ce droit serait rappelé à tous les référents.

La mise en place des PIAL introduit un certain flou sur à qui doivent s’adresser les AESH en cas de questions ou problèmes – c’était jusqu’à présent le coordinateur départemental. Les réponses apportées- l’AESH peut s’adresser au directeur d’école, au principal, à l’IEN …- ne dissipent pas cette inquiétude.

Il a été rappelé que les évaluations – appelées « entretiens professionnels » car déconnectées de la carrière qui se fait à l’ancienneté – ont lieu en principe tous les trois ans une fois le CDI obtenu, ce qui reste à organiser. Ceci reste une fonction du coordinateur départemental.

Les représentants FSU ont abordé la question de la formation et rappelé des demandes datant déjà de plusieurs années concernant la formation sur le spectre des troubles autistiques, sur les troubles relationnels et sur le souhait d’échanges professionnels entre AESH. Il a été répondu qu’une harmonisation académique est une condition préalable (et que les AESH ont le droit de s’inscrire au Plan Académique de Formation). Mais cette condition a à ce jour conduit à remettre ce sujet à la saint-Glinglin !

D’autres choses dites, notamment sur les modalités de la rectification salariale obtenue le 3 juin, sont à confirmer. Ce compte-rendu ne reprend pas toutes les questions spécifiques abordées – vous pouvez nous contacter éventuellement. Ces groupes de travail sont importants et nous souhaitons reprendre effectivement, l’année scolaire prochaine, leur réunion trimestrielle.