Ce jeudi 8 avril, dans toute la France, nous avions maintenu les appels à mobilisation des AESH malgré le confinement. A Clermont-Ferrand, ils étaient une centaine devant le Rectorat !

A Moulins, une délégation (FSU, représentée par Frédérick Paris, AESH, CGT, FO, SUD, SNALC)  été reçue par Mme Prestaux Dasen et M.M. Douchet, IEN Ecole inclusive et Advenier, IEN AESH. Nous avons rappelé nos revendications :

  • la création d’un corps de fonctionnaires répondant aux missions indispensables qu’assument les AESH,
  • le refus de la mise en place des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé) dans lesquels, de plus en plus, les AESH se voient confier le suivi de plusieurs élèves, au détriment de leur accompagnement.
  • la question des salaires, non seulement insuffisants, mais faisant l’objet dans notre académie d’un « traitement » spécial par lequel 24 heures hebdo sont payées 23,5 heures !

Sur ce dernier point, la FSU a donné connaissance du courrier reçu avant-hier de M. Soetement, Directeur Général des Ressources Humaines au ministère, finissant par répondre à nos nombreuses interventions à ce sujet, et qui confirme que cette disposition n’est pas conforme à la règle et que « Pour un service de 24 h. d’accompagnement sur 41 semaines », « la quotité est dans ce cas de 62% ». Les organisations syndicales FSU, CGT, FO, SUD et SNALC ont convenu d’un courrier commun au rectorat demandant que cesse immédiatement cette pratique étrange, et que le manque à gagner soit compensé.

Nos interlocuteurs recevant la délégation ont manifesté leur intérêt pour cette information. Ils ont précisé vouloir faire en sorte qu’aucun AESH dans l’Allier ait plus de 3 élèves à accompagner. Concernant le travail en « distanciel », les AESH peuvent se rendre dans les écoles ou établissements pour en utiliser le matériel.

Il n’y a pas de petits résultats revendicatifs : ces quelques résultats justifient la mobilisation d’aujourd’hui et nous encouragent à continuer, tout de suite pour que esse l’anomalie « auvergnate » dans la rétribution des AESH et que le manque à gagner soit compensé, et au delà pour une autre politique de l’accueil des enfants en situation de handicap faisant d’AESH un métier de la Fonction publique !