Suite à la conférence de presse de ce jeudi 11 décembre, la Montagne dans l’Allier consacre une page aux AESH, que nous reproduisons ci-dessous, et reviendra sur ce sujet dans son édition en ligne de demain. Cette place prise par la question des AESH, comprise par la presse locale comme ce qu’elle est : absolument centrale, montre qu’on ne peut plus l’esquiver. Donc, que ministère, recteurs et Dasen vont avoir de plus en plus de mal à l’esquiver !
Les AESH sont le second métier, en nombre, de l’Education nationale (après les professeurs). Leur nombre explose et est insuffisant au vu de l’explosion des reconnaissances de handicaps, elle-même due à la casse des établissements spécialisés, à l’appréhension comme médicales de situations refoulées autrefois dans la « simple » difficulté scolaire, et à l’état réel de santé de la jeunesse qui se détériore. Face à ce fait social central et massif, les AESH, a contrario de la déqualification des métiers recherchée par les gouvernements successifs, ont construit, toutes seules (ce sont surtout des femmes), une identité professionnelle et une qualification réelle non reconnues, mais pourtant indispensables !
C’est pourquoi l’unité syndicale pour revendiquer un corps de catégorie B de la Fonction publique des AESH est effective. C’est pourquoi une proposition de loi en ce sens est soumise au Sénat. C’est pourquoi nous avons organisé dans plusieurs établissements des actions d’affichage public des AESH. Et c’est pourquoi la FSU soulèvera la question au CSA ministériel mardi 16 décembre.
Ci-après : Varennes, Paul Constans Montluçon, Bourbon, et l’article de la Montagne.





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