Le CHSCTD (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail Départemental) de l’Éducation Nationale de l’Allier, s’est réuni ce jeudi 4 mars. La lutte contre la pandémie en a été le thème principal.

En préalable, la FSU a donc rappelé la demande d’une campagne de vaccination de tous les personnels de l’enseignement public qu’un certain ministre avait un jour lointain (il y a 6 ou 7 semaines ! ) promises pour ce joli mois de mars !

Suite à nos demandes de précision de « ce qui va sans dire, mais mieux en le disant », Mme la Dasen a rappelé explicitement que les personnels de l’Éducation Nationale ont « priorité de tests dans le droit commun » et que les tests Covid sont gratuits, dans le cadre scolaire ou en dehors.

Le démarrage de la campagne de tests salivaires est lié à l’équipement des Laboratoires, ceux-ci devant mettre à la disposition des familles des kits de prélèvement, à ramener le lendemain à l’école, et en assurer le traitement ainsi que l’information des familles. Les Jeudi et Vendredi 11 et 12 mars devraient démarrer les tests salivaires dans les deux établissements choisis, au niveau régional, pour un suivi épidémiologique qui se poursuivra chaque semaine : l’école Léonard de Vinci à Moulins et le collège Jean Zay à Montluçon. C’est la semaine suivante qu’ils devraient démarrer pour le public volontaire des écoles primaires (élèves et personnels) sur plusieurs sites du bassin de Moulins, les 17-18 mars, puis dans les autres secteurs du département.

Cette campagne de tests révèle les mêmes problèmes de fond que, avant elle, la distribution des masques, et que les vaccinations : l’État, par choix politique, ne se donne pas tous les moyens et s’en remet à des entreprises qui ont leur propre agenda. La FSU appuie cette campagne de tests et appelle les personnels à s’en saisir et à la promouvoir, mais nous regrettons qu’elle démarre, bien entendu, plus lentement que dans les discours du ministre, et que l’ensemble du second degré ne soit pas concerné, car les tests antigéniques en collèges et les tests PCR en lycée ne sont pas réellement complémentaires des tests salivaires, dont on peut espérer un « succès populaire » tout autre.

Même carence par choix de politique publique en ce qui concerne le séquençage des virus : la situation de l’Allier comme du reste du pays peut basculer en fonction des variants, mais le séquençage n’est fait qu’au coup par coup en fonction des réponses apportées par les personnes testées positives sur leurs déplacements : la recherche des variants n’est donc pas systématique …

Nous serons particulièrement vigilants, dans le cadre notamment des prochains groupes de travail du CHSCTD, à la manière dont va démarrer cette campagne. Il est bien entendu que ce n’est pas aux personnels de « tester ». Nous serons attentifs aussi à la charge de travail des directeurs d’école, de tous les personnels des Vies scolaires, des infirmier-e-s, et des personnels de direction.

D’autre part, certains échos dans les écoles font état du fait que les masques livrés lors de la dernière fournée seraient trop étroits : nous invitons les collègues à nous confirmer, ou non, ce ressenti, pour pouvoir en tirer les conséquences si nécessaire.