Alors qu’il se confirme que la très grande majorité des personnels n’est pas d’accord avec la « réforme » qu’on lui fait appliquer, menaçante pour l’égalité devant le service public et les statuts,
Pour faire le point sur le début d’application de la « réforme du collège » en relation avec les autres « réformes ».
Pour se parler, échanger informations et expériences,
Pour organiser la résistance professionnelle et la suite dans les semaines à venir : quelles initiatives locales pouvons-nous prendre et quelles initiatives nationales pouvons-nous proposer ?
Le SNES-FSU Allier invite les collègues de collèges de Montluçon à une rencontre le
jeudi 24 novembre à 17h 30 au collège Jean Zay.
(cette réunion est ouverte aux collègues non-syndiqués ou membres d’autres syndicats).
Plusieurs collègues ont reçu une lettre de M. le Directeur des Ressources Humaines du Rectorat de Clermont-Ferrand, leur expliquant que la participation aux jurys d’examen fait partie de leurs obligations professionnelles, ainsi qu’il est écrit dans le Code de l’éducation, et qu’il est très vilain vilain de leur part de ne pas y avoir pris part début juillet.
M. le DRG affecte d’ignorer, dans ce courrier, que ces collègues exerçaient leur droit de grève, droit constitutionnel qui n’est nullement atténué par le code de l’éducation auquel il se réfère indument, et que plusieurs syndicats, dont le SNES-FSU 03, avaient déposé des préavis de grève pour début juillet, dans le cadre d’une action publique ayant donné lieu à une conférence de presse.
Ce courrier n’a donc pas lieu d’être et ne constitue rien d’autre qu’un acte politique caractérisé visant, aux frais du service public, à tenter d’intimider des personnels ayant légalement fait grève. ll n’appartient pas aux attributions d’un DRH de l’Education Nationale de s’adonner à de telles pratiques.
Plusieurs syndicats ont écrit à Mme le Recteur et un courrier intersyndical est en préparation. Le SNES-FSU 03 tient à faire savoir publiquement qu’il attend une mise au point ferme de la part des autorité académiques afin que cessent immédiatement de tels agissements, et que les personnels insultés par ce courrier tendant à les accuser d’avoir refusé d’assumer leur service réglementaire alors qu’ils se sont donné la peine de faire grève, sacrifiant des journées de salaire pour les valeurs de leur profession, du service public et l’avenir de nos élèves, reçoivent les excuses qu’ils sont en droit d’exiger.