Et d’une : ce matin à Moulins la FSU était représentée au rassemblement des personnels d’EHPAD devant le Conseil départemental. « Une grève inédite » ont dit les médias. En effet, personne ne nie la profondeur d’un mouvement qui est loin de se réduire à la grève d’aujourd’hui et qui vise à la défense de tous.
On avance petit à petit ? Nous avons reçu une réponse positive à notre demande insistante de tenue d’un groupe de travail sur la carte scolaire et aussi sur les collèges AVANT les vacances de février.
Gag : l’horaire proposé est mardi 6 février à 14h 30 juste au moment où les syndicats enseignants du second degré de la FSU appellent à une réunion départementale des personnels, suivie d’une conférence de presse.
Nous avons donc demandé que le groupe de travail se tienne le matin, et quoi qu’il en soit nous serons là où il faut être …
Car les nouvelles qui nous parviennent sur la carte scolaire sont inquiétantes. A budget constant, pour faire les dédoublements en REP et faire face à certains besoins urgents, il faut fermer ailleurs. C’est une carte scolaire tapant sur la « ruralité » (mais pas seulement …) qui se dessine.
Contactés par le journal La Montagne, Valérie Bardet pour le SNUIPP-FSU 03 et Vincent Présumey pour la section départementale ont communiqué les fermetures de classe non annoncées officiellement, mais qui semblent être « dans les tuyaux » bien que mobilisation et discussion doivent pour nous changer la donne.
On en arrive à au moins 11 classes à ce stade : RPI Paray-Marcenat-Loriges, Monestier, Abrest, Lusigny maternelle, Busset, St-Gérand de Vaux, Montbeugny, RPI Treteau-Chavroches-Cindré, Beaulon, et à Montluçon la maternelle Jean Renoir.
Viennent de nous parvenir des informations sur des fermetures menaçantes à Dompierre en maternelle et à Domérat. On passe à 13 …
Craintes aussi à Billezois, Vendat et Lapalisse (école Arc-en-ciel).
Envers les personnels que nous représentons, envers les autorités académiques, envers la presse et envers les autres syndicats, nous assumons notre choix de transparence totale sur les informations qui nous parviennent. Si elles doivent être démenties, tant mieux, et nous y aurons ainsi contribué. Il y va de l’intérêt général du service public et des conditions d’un vrai dialogue, c’est-à-dire de vraies négociations.
ON CONTINUE : collègues, parents, élus, vous pouvez contacter le SNUIPP-FSU 03. Mercredi prochain 7 février à 16h 30 à Tronget, lendemain de la première action générale contre la destruction du lycée, nous appelons à une intersyndicale élargie aux parents d’élèves et aux représentants des écoles mobilisées.