Ce mercredi 17 janvier s’est donc tenu le rassemblement « préventif » sur la carte scolaire de l’Allier décidé à Tronget fin décembre. Une grosse vingtaine de participants, enseignants, syndicalistes, élus ou anciens élus venus parfois de loin, le représentant du député de Moulins, des parents d’élèves d’Yzeure où est encore annoncée une fusion d’écoles, sans doute une photo très bientôt dans La Montagne : la signification politique, pour l’Allier, était bien là.

A 18h 30, Mm Lamy Au Rousseau, Dasen, accompagnée de M.M. Martin, Secrétaire général, et de M. Douchet, coordonnateur des IEN, a comme convenu reçu une délégation intersyndicale (FSU, UNSA-Education, Sgen-CFDT, FNEC-FP-FO, CGT et SUD s’étant excusés). Au nom de l’ensemble de la délégation, Vincent Présumey a remis le courrier envoyé l’an dernier au ministre, dont les arguments sur l’Allier n’ont pas eu de réponse à ce jour, et rappelé notre demande : l’annulation des 29 suppressions opérées l’an dernier, et donc, bien sûr, des 14 à 17 suppressions envisagées cette année au niveau rectoral, dans les écoles.

Md la Dasen a précisé que c’est bien sur 14 postes en moins (et pas plus) qu’elle aborde le travail, et que sa mission consiste à les mettre en œuvre en veillant autant que possible à « l’équité » au niveau départemental ainsi qu’aux conséquences et au suivi au plan humain et professionnel. Un groupe de travail se tiendra prochainement, et le calendrier envisagé conduit à la tenue d’un CSA-D sans doute le 5 février et d’un CDEN juste avant les vacances d’hiver.

Il faut préciser, sur ce calendrier, que la carte scolaire n’est pas « entérinée » à son issue : des discussions, des mobilisations, et des fluctuations d’effectifs annoncés, conduisent toujours à des modifications ultérieures. Md. la Dasen a précisé que pour elle, la carte scolaire devrait faire l’objet de discussions « toute l’année » et dans une perspective « pluriannuelle », et aussi que les ajustements de rentrée doivent autant que possible être programmés avant les vacances. Nous pouvons partager ce souci de calendrier et de méthode, mais en sachant qu’il ne pourrait vraiment être mis en œuvre qu’avec une autre orientation politique nationale et budgétaire conduisant à développer l’école publique et non à l’affaiblir et la dénigrer, et à répondre aux besoins sociaux.