Mercredi 16h 30 Tronget salle municipale la FSU invite à une intersyndicale élargie au parents et aux représentants des écoles mobilisées contre les fermetures.

Dans notre précédent article sur la carte scolaire des écoles publiques nous étions à 17 fermetures annoncées sur le terrain.

Ce jeudi cette liste a encore augmenté, avec Vendat, et Buxières-les-Mines où la visite de l’IEN de ce jour fut mouvementée, et vendredi matin le RPI La Petite-Marche/Mazirat. On en est donc « officieusement » à 20 …

Nous avons transmis à la Montagne, qui doit en principe publier l’entretien que nous avons eu à sa rédaction mardi, ces informations au fur et à mesure.

Actualisation dimanche 4 février :

Inquiétude pour les écoles montluçonaise Desnos-Marcel Aymé, Lamartine et Voltaire (maternelle) et une classe à Cosne d’Allier : nous voila à 24 … on va où, là ?

Il y a lieu d’être inquiet : si, comme l’a expliqué tout à l’heure l’Inspecteur de circonscription à la quarantaine de parents réunis à Montilly, des « choix » sont nécessaires pour pouvoir faire face aux dédoublements en REP, aux remplacements, aux Uliss, aux postes de psychologues alors on se trouverait dans une situation où le refus politique gouvernemental de créer des postes conduirait à porter de graves coups à plusieurs secteurs du département dont les besoins réels sont ceux de REP. Alors, va-t-on vers 20, 25, 30 fermetures de classes !?

Pour répondre à cette question, le groupe de travail du Comité Technique Spécial Départemental, avancé à la demande de la FSU du 27 février au 6 février, aura finalement lieu le matin du 6 février.

L’opposition de la population et son attachement à l’école communale était claire dans les deux réunions de ce jour où la FSU et le SNUIPP-FSU étaient représentés : à Montilly et à Saint-Gérand-de-Vaux/La Ferté, où la fermeture envisagée ferait passer de 3 classes pour 34 enfants à 2 classes pour 37 …

Dans toute la France les mobilisations montent :

https://www.snuipp.fr/actualites/posts/carte-scolaire-en-berne

Défense de l’école primaire publique et défense du droit aux études universitaires sont les deux bouts de la même chaine : comme dans la santé, c’est la profondeur des besoins sociaux réels qui cherche à percer.

Qu’elle perce et renverse un peu la table ne serait sans doute pas une mauvaise nouvelle …

Ci-dessous émission enregistré le mercredi 31 à 11h, on en était alors à 13 :