Une centaine de collègues rassemblées devant « Presles«  (Albert Londres) à Cusset (photo illustrant cet article).

Une trentaine à Banville avec des parents d’élèves.

Rassemblements à De Stael – une trentaine avec des collègues du collège Jules Ferry – et à Paul Constans – environ 55 collègues :

A De Stael, les heures supplémentaires ne figurent pas dans la répartition afin de sauver 6 postes  – 6 postes ! – que va faire le recteur ?

Dans pas mal d’établissements, dont des collèges comme Désertines ou Jules Ferry à Montluçon, les Conseils d’administration ont, par deux fois, repoussé la dotation. Que va faire le recteur ?

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Le recteur a été interpellé ce matin lors du Conseil Académique de l’Éducation Nationale (CAEN). Vincent Présumey, pour le SNES-FSU et la FSU de l’Allier, a signalé que toutes ces actions se produisaient aujourd’hui dans l’Allier, et averti : « vous allez dans le mur, il faut rétrograder » – ce que soulignaient aussi, par ailleurs, les questions des représentants parents d’élèves FCPE sur les manuels avec la réforme du lycée alors que les professeurs prennent seulement connaissance des nouveaux programmes de 1° adoptés dans l’opacité la plus antidémocratique …

Force est de constater que pour l’heure, à l’instar d’un ministre engagé dans son équivoque et dangereux projet de loi appelé par antiphrase « pour l’école de la confiance », et d’un gouvernement qui a confirmé hier sa volonté de s’en prendre aux statuts des fonctionnaires, de tendre à ne recruter que des contractuels, de réduire les pouvoirs des instances représentatives, M. le recteur affiche son … optimisme.

Aveuglement volontaire ?

Ainsi, la « réforme » permettrait de dépasser les « filières » (ce que confirmerait, d’après le proviseur d’Albert Londres représentant UNSA, les réponses des 500 élèves consultés sur leurs choix dans son établissement car seulement 85 d’entre eux souhaiteraient reproduire, par leurs choix de spécialités en 1°, la série S ; mais ces 15% du total ne signifient en rien que les choix proposés ne soient pas autant de « filières » ne disant pas leurs noms, et bien plus opaques et contraignantes encore !).

Ce CAEN a en outre vu d’emblée une « passe d’arme » avec la Région sur l’informatique et sur les portiques.

Enfin, si l’on peut dire : ni M. Wauquiez, ni sa vice-présidente aux affaires scolaires, ne se déplacent au CAEN de Clermont-Ferrand. C’est donc le secrétaire de la vice-présidente qui a entrepris d’expliquer qu’une réponse serait apportée aux « frustrations » et autres « incompréhensions » des collègues de Paul Constans, par une réunion en mars visant à leur « expliquer » les choses, et puis, que la Région rencontre souvent M. Dugléry, ce qui devrait procurer une satisfaction générale.

Il a donc fallu préciser que les collègues comprennent très bien ce qu’il en est, à savoir que rien ne marche, qu’on se demande bien comment dans ces conditions seront pourvus les besoins de la nouvelle spécialité NSI, que c’est maintenant depuis 4 mois qu’ils demandent à rencontrer la Région, et que le vrai besoin est celui d’un « poste à temps plein au minimum dédié » au matériel informatique.

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CE FUT L’ACTE 1. IL Y AURA DONC UN ACTE II.

Pour les bahuts, et pour les écoles : pour l’enseignement public !

Ce sera le principal objet de la réunion de rentrée du Conseil départemental de la FSU de l’Allier, mercredi 6 mars.