La « F3SCTD » (Formation Santé et Sécurité au Travail départementale) s’est réunie ce 6 novembre, présidée par M. le Secrétaire Général Libourel,, en l’absence de Mme la Dasen. La FSU étaient représentée par Annabelle Pocaly (SNUIPP), par ailleurs secrétaire de la Formation, Pierre-Mathieu Daviet (SNUIPP), Guylaine Méhaignery, AESH (SNUIPP) qui remplace Vincent Présumey dans cette instance, et Alexandra Villechenon, AESH (SNES).
Les représentants FSU, UNSA, CFDT, SNALC, s’étaient vus le matin et ont préparé une déclaration commune et plusieurs avis, la CGT ayant envoyé ses propositions, avis tous adoptés par l’instance, l’ensemble également approuvés par les représentants FO.
Les avis adoptés, que vous avez ici, portent sur les délais de réponse aux fiches SST, l’abus des réunions visios envers les directeurs d’école, le respect du Code du travail concernant le Document Unique d’Evaluation des Risques dans les écoles et établissements (DUERP), la nécessité de réunir rapidement un groupe de travail AESH de la F3SCTD.
La déclaration unanime est importante, vous l’avez ici et elle porte sur quatre points : la protection des personnels notamment au vu des attaques anti-syndicales des supporters de « Murmure de la Cité », le danger psycho-social des intentions affichées en matière de budget, de postes et de carte scolaire, la nécessité absolue de déplafonner le recrutement d’AESH, les organisations syndicales renouvelant leur avis adopté en CSA-D, et la responsabilité de l’employeur dans l’élaboration des DUERP.
Notons que M. Libourel, Secrétaire général, a indiqué que Mme la Dasen serait très attachée aux formations à la gestion des élèves « hautement perturbateurs ». Nous avons précisé que ceci est évidemment souhaitable, mais ne saurait faire office de substitut à la nécessité d’avoir les personnels qualifiés en nombre suffisant, et qu’en outre ces formations ne doivent pas consister (car il y a des précédents …) en exposés généraux faisant fi de l’expérience professionnelle effective des « formés », dont on a pu parfois se demander si elle n’était pas plus fournie que celle des formateurs …
Notre instance, dans l’Allier, fonctionne régulièrement et est parfois donnée en exemple par l’administration au niveau académique. Toutefois, l’Inspecteur académique Santé et Sécurité au Travail (M. Peymaud) n’ayant pu y assister ce jour en raison de la multiplicité de ses taches, son rapport, qui signale de nombreux problèmes et contient des préconisations, devra être examiné la prochaine fois.
ALLIER