D’UNE PART.
Blanquer : « seul 0,1% me contestent », une « minorité radicalisée ».
Convoqués au commissariat mercredi 29 janvier à Clermont-Ferrand : les 2 responsables SNES-FSU les plus connus de l’académie, 1 représentant CGT, 1 FO 1 SUD, 2 UNEF, un lycéen : il faut faire payer le lancement national de la bataille des E3C à Blaise Pascal le 18 janvier dernier !
« E3C » tenus sous surveillance policière armée, recours au privé pour surveiller, ou à des retraités (dont l’un tombé dans l’escalier a dû être hospitalisé, un autre s’est trompé de sujets …).
Consignes données aux proviseurs de repérer les lycéens ayant refusé de passer les E3C -des centaines voire des milliers en France – pour leur mettre un « zéro« .
D’AUTRE PART.
Les sujets circulent massivement par avance sur Twitter, la fraude est institutionnalisée, un lycéen peu tomber sur les sujets et les corrigés pratiquement involontairement : pas grave, madame la marquise !
Des sujets portant sur les programmes faits sont retirés de leur « banque » avant de pouvoir être choisis et les élèves sont interrogés hors programme : pas grave, madame la marquise !
La vidéo tombe en panne pour l’épreuve de langue, on va repasser ! les élèves se retrouvent à 2 par tables, pas grave, madame la marquise !
C’EST LA BEREZINA. Mais on s’en fout, madame la marquise ! Rompez !
L’INTÉRÊT DES ÉLÈVES ? LA DEONTOLOGIE ? LE SENS DU SERVICE PUBLIC ? LE RESPECT ?
Ils prescrivent d’empêcher les E3C. La grève sert aussi à ça !
Ils prescrivent, si vous devez les corriger, de faire savoir publiquement et à la hiérarchie, pour le moins, que vous aussi, comme tous les élèves, comme les parents, vous savez que ça ne rime à rien, que c’est du sabotage voulu par le ministère, que les ordres donnés vont contre l’éthique et la mission de votre fonction !
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