« La procédure ayant été respectée, nous ne revenons pas sur notre décision de supprimer le poste », tel fut le message de Mme la Rectrice, Mme Dupont, à la mairie d’Autry-Issards, ce matin 2 septembre.

La « procédure » ??? Et les enfants, que Mme la Dasen de l’Allier a pu toucher du doigt hier, telle saint Thomas, malgré son scepticisme, malgré ses propos niant pratiquement leur existence suscitant hier, après un instant de sidération, de la réaction populaire : « Pour l’instant il n’y a pas d’élèves inscrits » !!!

D’ailleurs, parlons en, de la « procédure » : la remontée des demandes d’inscriptions n’a pas été faite par la DSDEN, mais Mme la Dasen a été régulièrement informée, dans toutes les instances, des chiffres réels – aujourd’hui 15 plus 2 en attente (13 l’an dernier avant fermeture !). Et c’est à l’extrême fin août que les parents ont reçu un mail du rectorat, faussement attribué (sans sa signature) à la directrice de l’école de l’an dernier arrêtée depuis des mois, mail daté du 10 juillet et annonçant la radiation de leurs enfants de l’école où ils les ont inscrits en mairie. Autrement dit : UN FAUX. Méthodes de pieds nickelés irresponsables ou pure provocation ?

Le jour même où sa supérieure, qui l’a envoyée hier à Autry-Issards, décide de ne pas attribuer de poste là où 17 enfants attendent, Mme Lamy-Aurousseau, Dasen de l’Allier, a accordé une stratosphérique interview de rentrée à la presse locale :

La « réinvention de l’école rurale »‘ a donc commencé à Autry ce matin, en fusillant une excellente et remarquable école rurale. Mais où vont ces hauts fonctionnaires en roue libre alors que le pouvoir central est totalement instable, faisant ainsi le jeu des Stérin et autres Murmures en embuscade ?

C’est un couperet pour les gens d’Autry où les deux jours de classe laïque et « sauvage » vont se terminer en beauté et en musique cette après-midi.

Mais le dernier mot N’EST PAS DIT, à Autry comme ailleurs :

RDV Mercredi 3 14h 30 devant l’Inspection d’Académie, pour dire la réalité de la rentrée et préparer ensemble nos doléances  et avec elles le 10 et le 18 septembre.