Le saviez-vous ? Le gouvernement nous lance une « 4° phase de la décentralisation » après celles de 1982, de 2003 et de 2015. Et ça s’appelle « loi 4D » … Le 17 décembre dernier, la ministre de « la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales » et celle de « la transformation et de la Fonction publiques » l’ont annoncé aux « partenaires sociaux ».
La FSU, qui n’a jamais avalisé les transferts de personnels hors Fonction publique déjà effectués à ce jour, s’oppose à ce soi-disant « nouvel acte de décentralisation » imposé de manière centralisée, qui constitue le prolongement de la loi dite de « transformation de la fonction publique » cassant les règles et les traditions de la fonction publique républicaine, qui doit être abrogée.
Pour la FSU, c’est là un motif central de la grève du 26 janvier.
L’alerte est immédiate : dans l’avant-projet, en pleine pandémie, figure le transfert des médecins scolaires, infirmières et infirmiers de l’Éducation nationale vers les collectivités locales !
Tout au contraire il faut développer le service public de la médecine DANS l’enseignement public, pour les élèves et aussi pour les personnels, c’est une urgence ancienne et ravivée !
SIGNEZ la pétition lancée par le SNICS-FSU.
Et l’on trouve aussi une menace sur la gestion des établissements du second degré (EPLE) en plaçant les adjoints-gestionnaires non plus sous la seule autorité de l’État, mais aussi sous celle de la collectivité locale de rattachement.
Lisez et diffusez aux collègues gestionnaires l’analyse du SNASUB-FSU.
Il est parfaitement possible, par le rapport de force social, d’empêcher ces nouvelles dérives !