Jeudi 5 juillet s’est tenu le Conseil Départemental de l’Education Nationale au collège Emile Guillaumin à Moulins.
L’essentiel de ce que nous avions à y dire se trouve dans la déclaration ci-dessus, faite en commun par la FSU et par les parents d’élèves FCPE.
Concernant les écoles primaires, il est clair que les fermetures de classe vont continuer et donc le combat pour des créations de postes et pour une autre carte scolaire, combat qui, au fur et à mesure des mobilisations et des discussions avec l’Inspection d’académie, a vu celle-ci prendre en compte des évolutions d’effectifs souvent annoncées localement et par nous-mêmes d’emblée, comme à Treignat, La Petite-Marche, Monteugny, Biozat, ainsi que l’annulation de la fermeture dans la plus petite classe de toutes celles qui avaient été envisagées, Billezois.
Des comptages à la rentrée pour ouverture éventuelle sont prévus et annoncés au moins à Buxières-les-Mines, Saint-Gérand-de-Vaux, Bressolles – où est annoncé à cette étape un demi-poste en Maternelle.
Le Dasen a donné connaissance, comme précédemment en groupe de travail, d’un tableau de « seuils indicatifs » d’ouvertures ou de fermetures. L’application directe de ce tableau produirait nettement plus de fermetures. Son intention est de le joindre à une « convention ruralité » renouvelée avec les associations d’élus, d’ici octobre … sachant qu’il n’y a nulle garantie que le ministère renouvelle le blocage du nombre total de postes …
A l’égard de notre déclaration, il a manifesté son désaccord avec le terme de « victoire » concernant Billezois. Nous avons donc précisé qu’assumant, ce terme, il n’a pas pour autant la signification d’une « défaite » pour qui que ce soit, du moins l’espérons-nous.
Concernant les collèges, pas mal de situations d’effectifs par classes sont tendues, notamment à Jean-Jacques Soulier, François Villon, Jules Ferry-Vichy, Anne de Beaujeu. M. le Dasen a de fait confirmé notre déclaration en expliquant que des ouvertures de sections pour un ou deux élèves dépassant le seuil sont impossibles faute de moyens, et donc que les dérogations sont accordées, ou pas, en tenant compte de cela – autrement dit en mettant un maximum de classe à 30. Nous sommes notamment intervenus sur les 6° à Varennes où l’arrivée probable de non francophones en cours d’année fera franchir ce seuil …
Voici notre déclaration commune avec la FCPE, elle annonce la suite :