Nous étions une cinquantaine : Autry-Issard, Meaulne-Vitray, Bressolles, Chassenard, le Molinet, Souvigny, parents, collègues et élus, les maires d’Autry, de Tronget, le représentant du député de Moulins, Diou (ou la classe est sauvé, venu en solidarité), des élus municipaux, la FSU, le SE-UNSA, SUD-Education, avec des excuses venues de Commentry, de Saint-Germain-des-Fossés, d’Arfeuilles, de Saint-Pourçain, de Jaligny …
Nous avons décidé :
– de soutenir l’initiative partie de Bressolles appelant parents et habitants à organiser le vendredi de la sortie un retard d’une heure dans les écoles et des blocages à la rentrée (affiche ci-dessous).
– d’organiser une grande piqure de rappel départementale : après le 1° mai, mardi 2 mai actions partout pour l’école publique, et on se retrouve le mercredi 3 mai en manifestation de l’Inspection d’académie (14h) à la préfecture où nous demandons à être reçus.
– de recontacter le collectif de défense des écoles des Côtes-d’Armor qui est en train de recenser les mouvements départementaux de défense des écoles pour aller ensemble au ministère (qui ne nous a toujours pas répondu !).
Tracts et visuels à venir.
Photo illustrant cet article : vol de petits avions pour la défense de l’école de Chassenard.
Extrait de l’entretien donné par Mme la Préfète de l’Allier à la Montagne ce mercredi 5 avril : Vous avez rencontré les syndicats d’enseignants qui continuent à se battre contre la carte scolaire, pourtant actée … Que comptez-vous faire ? Ce n’est pas dans mes compétences directes, mais l’Etat, qui accompagne via des subventions les rénovations de bâtiments scolaires, doit avoir une vision sur la pérennité des RPI. Je suis dans une volonté d’écoute, j’ai rencontré les syndicats dès le 7 mars, le lendemain de mon arrivée. Leur principale attente concerne la sécurité. La décision de la carte scolaire a été prise par le Dasen et au niveau du rectorat, on ne peut pas y revenir. Mais je demande une anticipation dans les décisions pour que les élus puissent de préparer. Des décisions anticipées leur permettent de rebondir.
Commentaire : Mm la préfète n’a pas rencontrés les syndicats enseignants le 7 mars, mais, recevant la délégation intersyndicale sur les retraites, a donné la possibilité au représentant de la FSU d’intervenir longuement sur la carte scolaire ce jour là. Nos demandes, et celle des élus qui l’ont redit ce mercredi, ne concernent pas le fait de savoir des années à l’avance qu’il y aura des fermetures pour les « anticiper », mais concerne l’arrêt de l’affaiblissement du service public et une politique inverse, de créations de postes. Car, comme le dit juste après Mme la Préfète : « Le territoire a un potentiel de développement touristique et économique, il est à la croisée des chemins, avec des évolutions récentes favorables. » A la croisée des chemins (nous soulignons ) : justement pourquoi il ne faut pas lui donner un coup de matraque en fermant 29 classes cette année pour en fermer encore d’autres après !