Pas moins, mais plus, de services publics : voila ce que réclame le pays.
Le Comité Technique Académique, à Clermont-Ferrand le jeudi 17 janvier, et le Comité Technique Spécial Départemental, à Moulins le mardi 22 janvier, vont avoir à se prononcer sur les suppressions de postes annoncées dans l’Éducation nationale, dans notre académie et notre département.
Dans les écoles primaires publiques, la stabilité académique recouvre 9 ouvertures de classes envisagées dans l’Allier, et 4 fermetures dans le Cantal, 3 en Haute-Loire, 2 dans l’Allier.
Après un trimestre pendant lequel le Directeur académique a déclaré, lorsque la FSU ou les associations d’élus l’ont questionné, qu’il n’y avait pas de souci à se faire quant à la réponse ministérielle attendue sur la reconduction ou non du « gel des postes » lié à la convention ruralité, la réponse réelle est donc arrivée : il n’y a plus de « gel », alors que, déjà avec le « gel », nombre de classes ont été fermées …
Dans les lycées ce n’est pas la faible diminution des effectifs prévus (-0,2%, alors que la diminution prévue pour la dernière rentrée s’est avérée plus faible qu’annoncé) qui permet les suppressions de postes envisagées : -41,5 en collèges, -34,5 dans les lycées généraux et technologiques, -6 dans les lycées professionnels, + 5,5 en SEGPA après des années de pertes, et -16 postes d’administratifs.
Qu’est-ce qui le permet ?
1) Les « réformes » prévues ou poursuivies : Bac, Parcoursup, lycée, lycée pro.
2) L’augmentation du nombre d’heures sup’ ! sauf en SEGPA les prévisions rectorales les porteraient au plus haut niveau jamais atteint !
Dans l’Enseignement agricole, le SNETAP-FSU s’élève contre l’intention de la Direction de l’enseignement du ministère de l’agriculture de supprimer les seuils de dédoublement pour pouvoir supprimer des postes.
Nous allons donc agir.
Dans le premier degré, le SNUIPP-FSU va intervenir en groupe de travail et en CTSD et informer et agir pour permettre la mobilisation départementale de défense du tissu scolaire.
Dans le second degré, les syndicats de la FSU, SNES, SNUEP, SNEP, SNETAP, avec les fédérations de l’enseignement affiliées à la CGT, à SUD et à la FAEN, ainsi que les organisations lycéennes UNL et FIDL, appellent à se réunir le jeudi 17 pour aller vers la grève le jeudi 24 janvier.
Cette action pour l’école publique ira de pair avec le mouvement global pour les salaires et la démocratie !