Un important succès. Assemblée départementale pour l’école, Tronget, 22 février 14 h !

250 personnes étaient rassemblées devant le « château », notre château, celui de l’école publique dans l’Allier. Oui,un beau rassemblement : beau de voir ces cortèges d’écoles et de communes arriver les uns après les autres, souvent en avance, souvent de loin, avec les enfants, les écharpes tricolores, les banderoles faites par les habitants, pacifiques et fiers, déterminés et porteurs d’avenir.

Étaient présents : parents, élus, collègues, enfants de Souvigny, Diou, Thiel-sur-Acolin, St-Pourçain-sur-Besbres/Vaumas, Beaulon, Bressolles, Chassenard, Diou, le Bouchaud/Lunaud.Neuilly-en-Donjon, Avrilly, Meaulnes/Vitray, Autry-Issard, Louroux-Hodement/Hérisson/Venas, Dompierre, Cérilly, Commentry, Yzeure les Cladets et les Bataillots, Chemilly, le Vilhain/le Brethon, l’EPCI de Tronçais, Valigny, Marcilhat-en-Combrailles, Givarlais/Nassigny/Maillet/Reugny, St-Germain-des-Fossés, Cosne, Saint-Léon, Couleuvre, le Donjon, des collègues du collège de Gannat, du lycée Banville, les syndicats des personnels du premier degré FSU-SNUIPP 03 et SE-UNSA, les autres syndicats de la FSU SNES et SNEP, la CGT, SUD, le SNALC, et le représentant du député de Moulins.

Une délégation de 16 personnes (et non de 5 comme initialement souhaité par les autorités) a été reçue pendant une heure et demi. Les 12 maires, conseillers ou délégués intercommunaux présents ont fait valoir leur solidarité : ils sont comme nous contre les 29 suppressions de postes et veulent l’annulation de cette mesure nationale. Développant la situation de leurs communes, beaucoup ont signalé des naissances et des installations : la démographie n’est pas une variable « ‘naturelle » et fatale, des jeunes couples ne demandent qu’à vitre dans la verdure et pas dans les métropoles mais il faut pour cela une offre de service public ! Pour la première fois, mais ce n’est pas étonnant, les mesures de suppressions font le jeu du privé : privé hors contrat à Autry-Issard, privé catholique sous contrat à Souvigny et au quartier du Diénat de Montluçon – dans ce cas-là sous l’impulsion du maire.

Mme la Dasen a défendu la politique ministérielle de suppressions de postes. Questionnée par les représentants FSU-SNUIPP et SE-UNSA, elle a confirmé que les fermetures de classe suivantes ne sont plus « ‘à l’étude » : 2 écoles sur les 3 menacées à St-Germain-des-Fossés (il en reste donc une), Mariol, Loriges, Billy, Montbeugny, Saligny-sur-Roudon, le Donjon; ce qui fait passer le nombre de « fermetures à l’étude » de 62 à 54. Questionnée sur ses critères, elle a répondu en avoir jugé ainsi suite au groupe de travail de lundi. Ces 8 « menaces annulées » sont l’effet de la mobilisation qui a conduit à aujourd’hui. Il faut saluer la présence d’élus et de parents de le Donjon, Saligny, Montbeugny, venus affirmer leur solidarité.

En outre, questionnée par les élus sur la prise en compte des moins de 3 ans, elle a indiqué que sont pris en compte pour la prochaine rentrée ceux présents en classe l’année en cours, ce qui ne correspond pas aux documents qui nous ont été remis lors du groupe de travail. Ceci, ainsi que les annulations annoncées de « fermetures à l’étude », justifierai amplement un autre groupe de travail du CSA-D !

Sur proposition de la FSU, les participants aux rassemblements ont terminé cette après-midi belle mais fraiche et inquiète sur la décision de se retrouver et d’inviter largement à une assemblée départementale de défense de l’école publique, à Tronget le mercredi 22 février de 14h à 18h, et d’appeler à poursuivre les mobilisations engagées.