3° et dernier épisode avant la rentrée elle-même : la question des moyens dans les écoles et les collèges, le CTSD venant de se tenir dans l’ancienne chapelle de Bellevue.
Dans les écoles nous avons un nombre non négligeable, non pas d’ouvertures à proprement parler, mais de « délégations supplémentaires de moyens provisoires à l’année » : aux écoles Léonard de Vinci (Moulins), Boucé sur le RPI de Montaigu-le-Blin, Ferrières-sur-Sichon, Hauterive, et à l’UEMA de Vichy 1, où ceci avait été décidé en fin d’année scolaire, se sont ajoutées l’école Jean Renoir de Montluçon et les écoles de Toulon-sur-Allier, Droiturier et St-Yorre.
Chacune de ces 9 mesures était oh combien nécessaire. Nous sommes notamment intervenus sur le besoin d’une ouverture supplémentaire à l’école Pierre Coulomb de Vichy. Les situations répertoriées explicitement comme « en tension » de Bourbon l’Archambault Marx Dormoy à Bellerives, Sévigné-Lafaye à Vichy, Georges Sand à Varenne, demeurent. D’ici au CDEN qui sera donc bien vendredi prochain 4 septembre à 9h, avec les comptages de rentrée, le SNUIPP-FSU appelle les collègues à le contacter pour assurer d’autres évolutions.
Reste que c’est d’une hausse des moyens que le département a besoin alors que les fermetures décidées dans le cadre des moyens constants (-11 avant la crise sanitaire, + 11 pendant, =0 !) sont maintenues, comme celle à l’école Kergomard de Montluçon, inspirée par la municipalité qui a ensuite orienté les inscriptions des enfants pour l’assurer (« ne mettez pas vos enfants là-bas, ça ferme » !).
Reste que ces 9 « moyens provisoires » sont attribués en réduisant au maximum les moyens de remplacements.
Reste que ce sont bien des moyens provisoires et pas des postes alors que certaines écoles – Hauterive, Ferrière, Montaigu …- sont abonnées à ce traitement, au lieu d’avoir des personnels entièrement sur postes pérennes.
Reste que le nombre de contractuels dans les écoles passe de 9 à 20.
C’est pourquoi le rôle d’un syndicat dans cette situation reste clairement de mener l’action commune de défense de l’école publique pour des moyens supplémentaires, non de s’impliquer dans un « dialogue territorial » visant à « optimiser les moyens » attribués.
Dans les collèges, compte-tenu du retard mis à réunir cette instance, le CTSD a officiellement eu connaissance des annulations de fermetures (et non pas des « ouvertures » !!!) à Cosnes-d’Allier, Vallon-en-Sully et Emile Guillaumin-Moulins, et de la confirmation d’une 6° en moins à Tronget malgré les besoins et la mobilisation locale de fin juin. Les collèges REP de Montluçon, Jules Verne et Jean Zay, connaissent une baisse de moyens importante correspondant à la suppression des postes d’appui 1° degré REP, redéployés vers les écoles mais perdus par les élèves de ces collèges (et les écoliers du secteur sont les futurs élèves de ces collèges), en affaiblissant le fonctionnement de l’enseignement prioritaire. Le collège de St-Germain-des-Fossés perd 10 heures censées correspondre à une prévision de 7 élèves aboutissant à un total de 356, sans divisions en moins, ce dont nous avons contesté le principe revenant à dire ‘ »on a pas supprimé de classe alors on baisse un peu les moyens quand même ». Les collèges de Désertines, Doyet, Bellerives …, connaissent un saupoudrage répondant très partiellement à des besoins supplémentaires ou, pour les deux premiers, à l’effet des suppressions de divisions …
Nous reviendrons ultérieurement sur les lycées de l’Allier, qui ne relèvent pas du CTSD, mais nous sommes intervenus à propos de l’affectation des élèves entrant en Seconde, entre St-Pourçain et Presles : on est passé d’une pression pour inscription à Presles, avant les vacances, conduisant à une fermeture à St-Pourçain, à une pression inverse, empêchant d’ouvrir une Seconde à Presles. Si on laissait les gens s’inscrire en fonction de la géographie locale il n’y aurait pas de fermeture à St-Pourçain et une seconde de plus à Presles …
En Segpa, il y a pour la première fois une hausse des moyens départementaux, car comment faire autrement ? – la fermeture annoncée un temps à Désertines a été retirée et une ouverture nécessaire en 3° à Varennes expliquent cela.
La déclaration préalable de la FSU se concluait en disant que la situation demeure tendue, les résultats obtenus en prenant ailleurs des moyens indispensables pour quelques ouvertures ou non-fermetures, le montrent bien : il faut crever le plafond de verre qui interdit d’augmenter les moyens de la fonction publique et des services publics !