Jeudi prochain 31 janvier doit se tenir au Rectorat la Commission Consultative Paritaire des personnels non titulaires AESH et AED.

Il était temps car cela fait plus d’un an qu’elle n’a pas été réunie et cela fait maintenant 4 mois que les syndicats de la FSU en demandent la tenue ! – et ils ont pour cela un ordre-du-jour très concret et très riche que nous vous invitons à retrouver ici.

A ces questions s’en ajoutent à présent deux autres : le projet ministériel de faire des AED de faux remplaçants et de vrais exploités, et la mise en place des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé) dans la gestion des AESH.

Il était temps … mais s’agira-t’il de la vraie CCP que nous demandons (et qui avait été promise oralement par le DRH pour la fin de l’année 2018 !) ? La question se pose car la convocation ne comporte que l’installation de la nouvelle CCP suite aux élections professionnelles suivie d’une série de sessions sur des cas disciplinaires.

NOUS NE SAURIONS ACCEPTER QUE LA CCP SOIT ENCORE UNE FOIS SABOTÉE !

Pour la FSU et ses représentants AESH la bataille pour la tenue d’une vraie CCP jeudi 31 janvier est essentielle. Ensuite, le mercredi 6 février, est appelée dans l’unité syndicale une action commune pour la reconnaissance professionnelle des AESH. Sa déclinaison locale sera pour nous fonction des réponses obtenues ou non lors de la CCP. Nous proposons donc aux autres organisations syndicales de se concerter jeudi soir.

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AESH dans l’Allier : informations données par M. Douchet lors du CTSD du 22 janvier en réponse à la question posée préalablement par la FSU :

Au 21/01, 356 AESH, dont 5 CO et 298 individuels, 39 PEC, 244 CDD et 73 CDI.

Pour 492 notifications MDA (Maison Départementale de l’Autonomie, ex-MDPH), en hausse de 30% par rapport à il y a un an et de 1% par rapport à septembre, 390 en écoles, 82 en collèges, 20 en lycées, dont 34 en attente de réponse positive à la notification d’AESH.

Réponse à notre question – récurrente – sur les bordereaux d’affectation : ce sera fait « dès que possible », mais ils ne comporteront pas la nature des handicaps suivis, ni les emplois du temps qui relèvent « de l’équipe pédagogique ». Ils seront « en principe » envoyé dans les écoles et établissements à l’avance.

Sur la formation les 60 heures (obligatoires) ont commencé d’être apportées aux débutants à la date du 1° janvier et comporteront 54 h de « présentiel » et 6 h sur écran. Une formation aux question ASH doit en outre concerner les enseignants du 1° degré.

Frais de déplacement : valables si on a 2 lieux de travail dans la même journée dans des communes non limitrophes. Problème qui serait comique si ce n’était fort problématique quant à la définition de « communes non limitrophes » : ce seraient les communes « non reliées par un réseau de transport public ». Nous avons fait remarquer qu’à ce compte Moulins, Montluçon … et Paris sont des communes « limitrophes » !

Est-ce là encore une énième astuce pour ne pas régler les frais de déplacements ? Soyons clairs : une commune non limitrophe, c’est une commune non limitrophe !

Les PEC (ex contrats aidés) ne sont pas en principe concernés par ce problème car, n’ayant pas droit  aux frais de déplacement, ils ne sont pas nommés sur plusieurs sites.

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Avis adopté par le Comité Technique Académique de l’Education Nationale, le 23 janvier, sur proposition de la FSU :

 Le SMIC a été revalorisé au 1er janvier, ce qui doit entraîner une revalorisation de l’indice plancher de rémunération des AESH. Le CTA demande la tenue d’un groupe de travail pour réexaminer l’ensemble des niveaux de l’espace indiciaire de rémunération des AESH, notamment celui correspondant au passage en CDI. Nationalement la reconnaissance de la place des AESH auprès des élèves en situation de handicap doit passer par la création d’un véritable métier et une revalorisation des salaires.

 

 

 

Frais de déplacement : valables si 2 lieux de travail dans la même journée sur 2 écoles dans des communes non limitrophes, la définition de « non limitrophe » signifiant « non reliées par un réseau de transport public ». A notre remarque qu’à ce compte là, Moulins et Montluçon sont limitrophes et même Moulins et Pris, Douchet a été emmerdé et tout le monde a rigolé : définition de « non limitrophe » non réglée, donc !

Selon lui les contrats aidés et PEC, qui n’ont pas droit à ces frais, sont tous affectés sur un seul lieu.