Ce jeudi 27, nous fumes 500 dans la rue à Montluçon, 300 à Moulins, 200 à Vichy, et de nombreux collègues grévistes à nouveau. Le souffle de la grève générale de l’enseignement public du 13 janvier se combine avec l’exigence salariale de tous les secteurs.

Une délégation a été reçue à la sous-préfecture de Vichy, où la FSU était représentée par Aurélie Peyras prof d’EPS, qui a pu communiquer sa feuille de paye ! A la préfecture de Moulins une AESH a pareillement appris son salaire au représentants de l’État !

La FSU a insisté sur les nombreux faits illégaux auxquels nous nous trouvons régulièrement confrontés : travail hors des horaires et refus du rectorat de revenir sur la période d’erreurs de salaire pour les AESH, refus de prendre intégralement à charge les masques de protection par l’administration (catégorisés comme EPI et donc à la charge de l’employeur pour leur fourniture et leur entretien). La préfecture s’est étonnée des difficultés de livraison des équipements de protection, puisqu’il a été pris la décision de mettre à disposition de la DSDEN un véhicule préfectoral-  une camionnette, semble-t-il. Nous nous interrogeons donc de l’obligation faite aux directeurs d’école de se rendre eux-mêmes, dans leurs véhicules personnels, en prendre livraison ?

A noter que suite à la grève du 13, les recrutements de collègues sur listes complémentaires pour les écoles ont commencé.

Sous l’influence du froid, les réunions des personnels se sont tenues vite fait sur place, sauf à Montluçon où ce fut une sorte d’intersyndicale (FSU, CGT, SUD), qui a envisagé d’agir le mardi 8 mars, journée internationale pour l’émancipation et l’égalité des femmes, avec les AESH, Atsem et personnels « du soin » souvent féminins, bien présentes dans les manifestations.

Sous le petit reportage, nous reproduisons les interventions de la FSU dans les trois manifs et l’intervention des personnels précaires de l’Éducation nationale à Montluçon (et ici l’intervention de Florine Lazzaro à Montluçon.