Complément du jeudi 1° mars :

C’est officiel depuis le CTSD de ce matin, le RPI Treignat/Archignat/Saint Sauvier ne fait plus partie de la liste des fermetures. Les effectifs présentés ont convaincu l’administration.

Pour les autres situations présentées hier, ils n’ont pas encore eu le temps de les réétudier de près.

Sur l’ensemble de la carte scolaire, 4 postes initialement prévus pour des ouvertures en Rased (seuls les postes psy de Noyant et Lurcy ouvriront) ont basculé sur des intitulés de remplaçants et peuvent servir de variable d’ajustement pour annuler des fermetures ou envisager des ouvertures.

Amitiés syndicales

Pour le Snuipp-Fsu03, Valérie Bardet

Ce mercredi la délégation issue de l’appel lancé à Tronget à la veille des vacances était reçue à la préfecture. 11 représentants ont rencontré Mme la préfète, le Dasen et l’IEN coordonnateur, pendant une heure et demie. Etaient représentés la FSU, la CGT, SUD-Education, la FCPE, la mairie de Buxières, les parents des RPI Terjat/Mazirat/La Petite-Marche, Treignat/Archignat/Saint-Sauvier, Saint-Gérand-de-Vaux/La Ferté-Hauterive, la maternelle Jean Renoir de Montluçon, et les interventions locales ont également porté sur l’école Paul Fort de Montluçon et sur Cosnes-d’Allier.

La dimension territoriale et les enjeux pour l’ensemble des services publics de proximité nous ont conduit à demander cet entretien, tout en respectant les instances consultatives de l’Education nationale auxquelles nous tenons.

Nous le résumerons en quatre points.

1. A été affirmée au début et à la fin de la délégation la volonté commune qu’il y ait des créations de postes dans l’Allier, pour que les dédoublements en éducation prioritaire, la restitution des postes de Rased supprimés voici quelques années, les ouvertures annoncées et les ouvertures demandées, puissent se faire sans fermer des postes, des classes, voire des écoles.

Les trois types d’écoles représentées étaient représentatifs des situations existantes :

- les RPI, ruraux mais proches de zones urbaines (ce qui est aussi le cas de Marcenat/Paray-sous-Briailles/Loriges), dont les effectifs ne baissent pas voire montent, et chez qui la fermeture produirait un basculement d’inscriptions vers la ville, suscitant la crise démographique qu’ils ont à ce jour évitée ou compensée par une forte vivacité locale, municipale et associative,

- des écoles en zones rurales dont la sociologie et les difficultés devraient les faire relever de l’éducation prioritaire et qui subissent donc une « double peine » en n’y étant pas comprises, et en écopant des fermetures, comme Buxières et Cosnes.

- des écoles urbaines à taille « humaine » que les fermetures de classes vouent à moyen terme à voir leurs enfants absorbés par des écoles de plus en plus grandes, avec des effectifs par classe plus lourd, comme à Montluçon, la même question se posant à Moulins et Vichy/Cusset.

2. Plusieurs informations ont été données concernant les effectifs annoncés pour la prochaine rentrée dans certaines des écoles représentées : 78 voire 79 selon les parents de Jean Renoir à Montluçon alors que les chiffres remontés à l’Inspection d’académie sont pour l’instant de 67, une hausse de 79 à 85 pour le RPI Treignat/Archignat/Saint-Sauvier, chiffre reçus aussi par le Dasen incluant les tout petits, 114 à Buxières pour 111 selon l’Inspection d’académie, une hausse importante tout petits compris qui atteindrait 46, plus 3 autres possibles, au RPI de Saint-Gérand/La Ferté, 80 à Paul Fort pour 64 selon l’Inspection d’académie.

Le processus de discussion étant toujours ouvert comme l’a réaffirmé M. le Dasen, on est en droit de penser que plusieurs de ces chiffres devraient conduire à la reconsidération de certaines fermetures, .

3. Les incertitudes concernant les prévisions d’effectifs écoles par écoles à Montluçon sont toujours importantes et ceci contribue à susciter des projets ou des décisions de fermetures. C’est là une problème d’ « opacité », pour ainsi dire, récurrent sur Montluçon. Hier mardi, suite au rassemblement des parents d’élèves de Paul Fort et de Jean Renoir, le nouveau maire a déclaré à la délégation qu’il a reçue que non, il n’y a pas de volonté de regroupements et de récupération de locaux. C’est à confirmer.

4. Mme la préfète a ouvert la réunion en évoquant la convention « ruralité » et est revenue à plusieurs reprises sur la nécessité d’être « proactifs » pour innover en organisant les réseaux scolaires, évoquant son expérience de la Haute-Marne tout en s’affirmant disposée à étudier situation et contexte de l’Allier. L’Allier est justement un département qui, jusqu’à ces dernières années, a relativement résisté à l’aggravation de l’exode rural et a défendu son tissu communal, scolaire et de services publics.

Demain matin au CTSD, 9h 30 à Emile Guillaumin Moulins, nous verrons si le projet de carte scolaire a évolué, pour autant qu’il puisse évoluer sans augmentation du nombre de postes …



Retrouvons-nous samedi à 14h à la Salle des Fêtes de Saint-Gérand-de-Vaux dont les habitants mobilisés organisent le soir un concert avec les groupes Banana Spleen et Gluteen.