Nous disons bien : « suite », et pas « suite et fin ».
Le Conseil Départemental de l’Éducation Nationale réunie (en visioconférence) aujourd’hui a très majoritairement rejeté la carte scolaire annoncée, par 13 contre, 1 NPV et 1 pour – tous les syndicats ont voté contre ainsi que les parents FCPE, aucun élu n’a voté pour. Il nous a également été proposé de voter sur les collèges, nous ne nous en sommes donc pas privés, et ce fut 12 contre, 1 abstention et 1 pour.
Nous sommes à nouveau intervenus sur les écoles Kergomar et Alsace et les postes en RRE et en Rased, notamment. Mme la Dasen a précisé, par rapport à ses propos de vendredi, qu’il pourrait y avoir « 5 fermetures de classes » sur Montluçon (sur la base de chiffres moyens que nous avions lus dans les propos du représentant de la mairie samedi dans la Montagne) et qu’elle s’est entendue avec la municipalité pour en « fermer deux ».
A propos des collèges, la nécessité d’une « attention particulière » sur le bocage (Cérilly, Cosne, Vallon) a été reconnue, mais on ne saurait s’en satisfaire !
Concernant les Segpa, suite à nos questions sur la consigne de répérer les élèves prioritaires pour aller en Segpa, Mme la Dasen a en quelque sorte confirmé nos inquiétudes en disant qu’en effet, il faudrait sans doute dans l’Allier « contenir l’orientation » en Segpa. Or, tout élève orienté en Segpa l’est déjà par priorité : que leur proportion soit un peu plus élevé dans l’Allier demande une réflexion, mais pas pour « contenir » cette orientation.
Ci-dessous notre déclaration préalable, qui disait déjà bien des choses par avance. Il faut des créations de postes dans l’Allier et pas des fermetures de classe : la carte scolaire, confinés ou déconfinés, est un sujet qui n’est en aucun cas terminé !
Comme vous pourrez le constater la question présente à tous les esprits de la supposée « date pivot » du 11 mai est abordée dans cette déclaration. Du côté des autorités de l’Etat présentes à cette réunion (préfecture, Éducation nationale) le flou reste absolument total. Le représentant du Conseil départemental, M. Bidaut, fait le même constat tout en affirmant que le Département serait prêt à faire son possible, et que par exemple en cas de division par deux du nombre d’élèves, la moitié qui ne serait pas dans les écoles et établissements pourrait aller en centres de loisirs, où les professeurs pourraient d’ailleurs intervenir (nonobstant, ajouterons-nous, leurs cours, leurs télécours, leurs enfants …). Pour nous il serait temps que l’État ait une orientation sur ce qui va se passer à partir du 11 mai, en commençant par les tests et les moyens contre l’épidémie, aussi pour éviter ce genre de spéculations hasardeuses !