Les représentants des syndicats de la FSU, membres titulaires ou suppléants du Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail Départemental de l’Education Nationale dans l’Alllier, sont à présent Valérie Bardet, Annabelle Pocaly, Corinne Nadot (SNUIPP-FSU), Vincent Présumey et Céline Bourdier (SNES-FSU), Laure Gebel (SNASUB-FSU).

Au cours des quatre années précédentes, nous pouvons nous féliciter d’avoir fortement contribué à activer cette instance dont le rôle et les interventions sont d’une importance croissante.

Pour un syndicat indépendant, c’est l’intérêt des personnels qui prime. Sur les questions d’hygiène, de sécurité, de conditions de travail, de risques psycho-sociaux, les nombreuses interventions que nous avons impulsées dans des écoles ou des collèges de ce département l’ont été par un travail unitaire commun avec les autres fédérations représentées, à savoir l’UNSA et FO.

Nous entendons bien continuer, et cela est d’autant plus nécessaire que le projet de loi gouvernemental « de transformation de la fonction publique » rendu public le 11 février annonce la suppression des CHSCT au moment précis où s’affirme leur place et leur nécessité !

C’est pourquoi, alors que le nouveau CHSCTD doit être mis officiellement en place le 1° avril prochain, nous nous trouvons dans l’obligation de regretter publiquement le nouveau mode de fonctionnement des camarades représentants FO dans cette instance depuis l’été dernier :

– ne plus participer aux réunions intersyndicales communes de préparation des CHSCTD,

– faire – le jour des élections professionnelles ! – un « scandale » contre un projet de report de la réunion du CHSCTD de décembre dernier, pendant que nous intervenions pour qu’il soit maintenu, ce qui a été le cas,

– refuser début février de prendre part à la visite d’une école qui en avait pourtant bien besoin, cela après avoir demandé cette visite en se rendant en début de visite pour annoncer qu’on ne restera pas, et ainsi tenter, de fait, de la décrédibiliser sous les yeux des représentants de la municipalité impliquée dans ses difficultés …

Le CHSCTD n’a pas besoin que l’on tente de faire de lui le terrain de confrontations ayant peu à voir avec le syndicalisme au service de l’intérêt des personnels. Pour la FSU 03 rien d’autre ne compte et ne doit compter. Elle continuera à œuvrer dans ce sens, comme elle l’a toujours fait.

Le 16/02/19.