La FSU de l’Allier, et ses syndicats des enseignants des écoles (SNUIPP-FSU) et des agents territoriaux (SNUTER-FSU), est interpellée par ce qui s’est passé à Saint-Pourçain sur Sioule : deux enfants privés de repas et mis à part pour décider leurs parents à payer la cantine.

Deux principes doivent être rappelés.

 

Premièrement, on ne doit jamais s’en prendre aux enfants pour régler une question relevant de la responsabilité des adultes.

Deuxièmement, l’école publique est gratuite. Dans ce cadre, la gratuité des cantines, comme celle des transports, n’ont ou n’auraient rien de scandaleux : la richesse sociale le permettrait si elle n’était pas détournée ailleurs.

En créant un précédent consistant à s’en prendre aux enfants, le maire a dans ce cas précis pris une lourde responsabilité ouvrant la porte à l’arbitraire, ce qui ne saurait être accepté.

Voir aussi le communiqué des DDEN de l’Allier.

Ci-dessous prise de position du Défenseur des droits :

Compléments : second communiqué de la FSU et du SNUIPP-FSU de l’Allier le 19 septembre :

A propos de l’ « affaire de Saint-Pourçain », la FSU et le SNUIPP-FSU de l’Allier estiment nécessaire de préciser, au vu de certaines réactions adressées aux personnels de l’Éducation nationale, que ceux-ci ne sont précisément pour rien ni dans la décision, ni dans l’exécution de ce qui a légitimement produit une indignation qu’ils partagent, et qui est entièrement de la responsabilité du maire. Il appartiendrait aux autorités académiques et ministérielles de l’Éducation nationale de le rappeler, de même qu’il serait nécessaire que celles-ci s’expriment sur le fond de l’affaire.

Intervention au CTSD le 24 septembre :

Le dernier point, demandé en question diverse par la FSU et abordé en propos préalable par l’UNSA, était, forcément, l’« affaire » de Saint-Pourçain. Nous avons demandé 1°) que l’Éducation nationale affiche publiquement sa condamnation du fait de s’en prendre aux enfants, 2°) qu’elle protège ses personnels dont certains ont été, à tort, pris pour responsables de ce qui s’est passé par des messages sur les réseaux sociaux, aussi bien proches que venant d’autres pays. Même s’il apparaît que (tout de même !) notre hiérarchie déplore ces faits, nous restons en fait dans l’attente de son expression publique, encore possible espérons-le.

Une information complémentaire notable communiquée par le SNETAP-FSU (enseignement agricole) le 25 septembre :