Dans l’Allier, nous avons eu 45% de grévistes dans le premier degré, 20% dans le second degré

où il faut noter que certains collèges, où il va falloir nous rendre, on fait grève très majoritairement -Dompierre, le Mayet, Marcilhat, Néris.

L’assemblée départementale des personnels, d’une quarantaine de participants, divers par les provenances géographiques et professionnelles, a discuté assez largement de la situation en présence des syndicats FSU, CGT, SGEN, SUD et de la FCPE, et a mis au point le mandat de la délégation qui devait être reçue à l’Inspection d’académie ; à la fin de la réunion nous avons proposé la montée à Paris le 19 mars, dont la préparation commence maintenant, proposition qui semble avoir été assez bien reçue.

Une manifestation d’une centaine de participants, ayant belle allure, s’est rendue de la Préfecture à l’Inspection d’Académie.

La délégation, composée de deux représentants de la FSU, un du SGEN-CFDT, un de la CGT-Educac’tion, une de la FCPE qui avait demandé pendant l’assemblée des personnels à se joindre à nous, et un représentant de l’assemblée des collègues du collège Jules Verne de Montluçon concerné par le programme « ECLAIR », a transmis à l’IA notre refus des suppressions de postes, du black out sur les lieux de suppressions dans le premier degré pendant les élections cantonales, et du programme ECLAIR illustrant la volonté de casser les statuts et les missions du service public.

Sur le permier point l’IA a dit qu’il transmettrait (on ne s’attendait évidemment à rien d’autre), sur le second point il a simplement précisé que tout serait rendu public dés le 28 mars, lendemain du second tours des élections cantonales, mais nous lui avons fait remarquer que les informations ont forcément commencé à filtrer, sur le programme ECLAIR il a une réunion demain au Rectorat où il demandera des précisions sur son périmètre exact, sur son application aux écoles, sur le rôle des « préfets des études » et sur l’extension exacte du recrutement par contrats quinquennaux qui, en tout état de cause, ne s’appliquent pas aux personnels actuellement en postes (ces demandes de précisions montrent à quel point tous les échelons administratifs semblent avoir été court-circuités dans cette affaire ! ). Nous ne manquerons pas contacter les services de l’Inspection d’Académie sur toutes ces questions.



En conclusion : ce fut une belle journée. Ce fut une belle journée parce que, encore minoritaires à être dans l’action, nous avons indiqué la voie à suivre, comme un hirondelle, qui a vocation à faire le printemps.

Un printemps chaud de défense et de retour de la cause du service public, un printemps dont nous avons bien besoin.

LA MANIF EN IMAGES ET EN PANORAMIQUES

En fichiers joints, des hirondelles.