Les projets sur la classe de Terminale sont désormais connus : 4 semaines de cours en Terminale, en plus de 2 heures hebdomadaires dans les classes de Seconde et Première, seraient supprimées, soit au total 203 heures d’enseignement en moins pour les élèves sur l’ensemble de leur parcours. L’augmentation des stages en Terminale implique inéluctablement une diminution des heures d’enseignement et le choix ministériel est de cibler brutalement les disciplines professionnelles.
En positionnant les épreuves début mai et en supprimant 85 heures d’enseignements professionnels en Terminale, le ministère prend le risque inconsidéré d’augmenter l’échec des jeunes aux examens, les épreuves professionnelles ayant les plus gros coefficients.
La réforme prévoit en outre la réduction de 15% des places de formation actuelles supposées « non-insérantes » à la rentrée 2026. Accompagné docilement par les Régions, le ministère instrumentalise le parcours et les formations des jeunes au prétexte de répondre à la pénurie de main-d’œuvre.
Voici l’appel unitaire sur l’académie de Clermont-Ferrand, suivi de l’appel des syndicats de l’Enseignement professionnel agricole :