Le CHSCTD (Comite d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) de l’Education Nationale, de l’Allier, dont relèvent les écoles, collèges, et l’inspection d’académie, s’est réuni aujourd’hui jeudi 11 janvier sous la présidence du Dasen, M. Vandard.

Pour la FSU nos 4 représentants titulaires Jérémie Maurel, SNUIPP-FSU et secrétaire du CHSCTD, Béatrice Bosdevesy, SNUEP-FSU, Laure Gegel, SNASUB-FSU et par ailleurs secrétaire du CHSCT académique, Vincent Présumey, SNES-FSU et secrétaire départemental de la FSU, ainsi que Juliette Grand, SNES-FSU, suppléante, ont participé à cette réunion où plusieurs situations dans lesquelles des personnels de l’Education nationale ont été confrontés à des violences, agressions ou situation de danger, ainsi que des situations dites de « risques psycho-sociaux », c’est-à-dire souvent de difficultés relationnelles impliquant souvent l’autorité hiérarchique immédiate, ont été abordées.

Sur tous ces sujets, nous invitons fortement tous les personnels, sans en exclure aucun, à se saisir des deux registres obligatoires et à les remplire à propos des problèmes rencontrés de toute nature mettant en cause leur santé, leur sécurité, leur équilibre et par conséquent leur situation au travail : le registre Santé et Sécurité au Travail et, si nécessaire, le registre de Danger Grave et Imminent (qu’il faut remplir si l’on estime devoir exercer un droit de retrait) signalés tous deux sur le site de la DSDEN (inspection d’académie) :

http://www.ac-clermont.fr/dsden03/personnels/service-sante-social-des-personnels/sante-et-securite-au-travail/les-registres-sante-et-securite/

Nous publions ci-dessous la déclaration commune de tous les représentants syndicaux FSU, UNSA et FO, membres du CHSCTD 03, faite en début de réunion, qui porte une exigence centrale : que la « bienveillance » ne soit pas un slogan ministériel mais une règle de fonctionnement de la fonction publique. Le Dasen de l’Allier, M. Vandard, a affirmé comprendre cette exigence et a exprimé ses regrets pour les problèmes de transmission de l’information ayant conduit à sa non-présence lors de l’audience judiciaire signalée dans cette déclaration, estimant que sa présence, au nom de l’Education nationale, aurait en effet été nécessaire.