Le Conseil Départemental de l’Education Nationale s’est tenu ce jeudi 6 juillet à la Préfecture à Moulins. En raison de la tenue simultanée du Comité Technique Académique à Clermont-Ferrand, la FSU en avait demandé le report mais cette demande n’avait pas été agréée. Nous sommes parvenus à avoir les quatre représentants correspondant à notre nombre de sièges (Valérie Bardet, Jérémie Maurel, Nicolas Sem, Vincent Présumey).

L’on a pu craindre un instant que le CDEN ne puisse se tenir, le Préfet étant pris par les évènements de l’usine Peugeot de Sept-Fons, bloquée par les salariés de l’usine GM&S de La Souterraine menacée de fermeture avec plus de 200 travailleurs et leurs famille sur le carreau, car Peugeot est leur principal donneur d’ordre. La FSU de l’Allier se sent pleintement solidaire de cette mobilisation pour la défense d’un territorie proche de nous et contre l’escroquerie financier dont ces ouvriers, ains que les collectivités subventionneuses, ont été les victimes.

Finalement le préfet est arrivé et le CDEN a légalement pu démarrer, même s’il a rapidement été appelé à nouveau.

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration préalable de la FSU, qui résume largement notre analyse des annonces et décisions gouvernementales du moment présent, ainsi que des mesures d’ajustements de carte scolaire sur lesquelles nous étions déjà intervenus lors du Comité Technique Spécial Départemental (voir le compte rendu sur ce site).

Les deux principaux points ont de fait été les changements d’horaires scolaires et, une fois exprimées les critiques sur la manière dont sont affectés les postes de « CP à 12 élèves en REP+ » (par transferts de postes à moyens constants) et les effectifs élevés des divisions de 6° au collège de Gannat suite à la suppression d’une division, la question des effectifs de l’école maternelle Louise Michel de Montluçon.



Les changements d’horaires scolaires à la rentrée prochaine
, en principe définitifs car l’information du CDEN est obligatoire pour qu’ils soient effectifs (il ne devrait donc pas y en avoir d’autres) concernent les communes où une majorité de conseils d’école d’une part, le maire ou le conseil municipal d’autre part, sont tombés d’accord, et où le conseil départemental a validé la modification eu égard aux transports scolaires.

Leur nombre est élevé alors même que d’autres communes n’ont pas eu le temps de trancher : citons notamment Beaulon, Bourbon, Bressolles, Chamblet, Chassenard, Commentry, Creuzier-le-Neuf, Cusset, Désertines, Diou, Durdat, Marcillat, Montluçon, Neuvy, Pouzy, St-Rémy-en-Rollat, Thiel, Trevol, Vallon, Varennes, Villefranche/Allier, Villeneuve/Allier : un peut plus de 36% des communes en tout.

Dans de nombreux cas, la motivation financière des mairies a « surdéterminé », pour le dire poliment, l’avis des conseils d’écoles. La FSU est intervenue pour souligner les conséquences sur l’emploi,les horaires et l’organisation du travail de ces modifications brusques pour les ATSEM dans les écoles maternelles, et pour les personnels assurant l’animation des TAP, en demandant qu’un point soit fait sur à ce sujet au prochain CDEN.

En ce qui concerne l’école maternelle Louise Michel de Montluçon, les effectifs bien établis apportés par la représentante FCPE présente sont de 26 élèves en petite section, 31 en moyenne section, 30 en grande section. Mais Mme la Dasen a reçu des chiffres étonnants de la mairie (respectivement 49, 10 et 34) ainsi que d’autres chiffres, ce qui faute d’une certitude suffisante ne lui permet pas d’ouvrir une classe maintenant, alors que cela pour nous aurait déjà dû être fait. Elle a déjà prévu une affectation au cas où, très probable, ou une ouverture s’imposerait à la rentrée.

L’on ne peut que regretter que le caractère étrangement « folklorique » des remontées d »effectifs établis par la mairie de Montluçon ait eu pour effet d’empêcher à ce jour cette ouverture nécessaire …