Montmarault s’est mobilisé pour une famille albanaise du Kosovo.

Il s’agit d’une famille de 3 enfants arrivée en France depuis avril 2010. Le père, peintre en bâtiment, cherche activement du travail.

Un demandeur d’asile n’a pas le droit de travailler.

Pendant qu’une personne est demandeur d’asile, elle perçoit, le temps de l’étude du dossier, un montant minimum pour subvenir à ses premiers besoins.

La Convention internationale des droits de l’enfant exige des états qui accueillent des enfants de demandeurs d’asile, qu’ils aient droit de pouvoir se nourrir, droit aux soins et à la scolarisation.

Dans l’attente du statut de réfugié, le demandeur d’asile ne peut pas occuper un emploi rémunéré.

En cas de refus du statut de réfugié, la possibilité de régularisation par le travail existe, mais dans ce cas, l’employeur doit s’acquitter d’une somme d’environ 1 000 euros pour obtenir cette autorisation administrative de travail.

Si le demandeur d’asile obtient le statut de réfugié –dans 20 % des cas environ- il a le droit de travailler ou de s’inscrire au Pôle emploi.

Le père de famille a refusé de combattre contre les Serbes et lui et son épouse ont subi des violences difficiles à décrire. Quant au fils ainé, il a été sciemment renversé par une voiture.

A la suite de ces violences, ils ont quitté précipitamment leur pays.

Cette famille vivait à Ternovac, puis à Gjilan où se trouvait le quartier général des indépendantistes albanais du Kosovo. Depuis l’indépendance en février 2008, les différentes factions politico militaires subsistent et des actes de vengeance perdurent entre clans.

Il leur est reproché de n’avoir pas combattus contre les Serbes du Kosovo et donc d’être des albanais traitres. L’indépendance de leur pays n’a pas signifié pour eux la protection et la tranquillité, bien au contraire.

Ils ont fui sans préparation et ont dû payer des passeurs.

Ils sont arrivés à Clermont-Ferrand, puis en tant que demandeurs d’asile, ils ont été hébergés au centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Montmarault.

C’est une famille chaleureuse, qui s’intègre très bien ; les enfants sont allés au collège et à l’école primaire de Montmarault. Leur désir : travailler, s’intégrer, vivre en France. Mais malheureusement comme 80 % des demandes d’asile, la leur a été rejetée. Et ils viennent de recevoir une obligation à quitter le territoire.

Pour les enfants, le 14 avril, il a fallu quitter d’urgence leurs camarades de classe de Montmarault. Les professeurs et les parents d’élèves se sont mobilisés autour d’eux mais légalement le CADA de Montmarault ne pouvait plus les héberger. Une solution provisoire leur a été proposée au centre d’hébergement de Moulins. Les enfants sont de nouveau scolarisés, au collège Emile Guillaumin pour les 2 ainés et à l’école primaire du quartier sud pour le plus jeune.

Le réseau Education Sans Frontière tente de montrer que l’expulsion serait une mise en danger terrible pour les 3 enfants et les 2 adultes. Les parents le disent à leur façon, « quitter le territoire français, c’est la mort ».

La FSU, FCPE et RESF prennent toutes les initiatives pour obtenir leur rérégularisation. Un demandeur d’asile n’a pas le droit de travailler. Pendant qu’une personne est demandeur d’asile, elle perçoit, le temps de l’étude du dossier, un montant minimum pour subvenir à ses premiers besoins. La Convention internationale des droits de l’enfant exige des états qui accueillent des enfants de demandeurs d’asile, qu’ils aient droit de pouvoir se nourrir, droit aux soins et à la scolarisation. Dans l’attente du statut de réfugié, le demandeur d’asile ne peut pas occuper un emploi rémunéré. En cas de refus du statut de réfugié, la possibilité de régularisation par le travail existe, mais dans ce cas, l’employeur doit s’acquitter d’une somme d’environ 1 000 euros pour obtenir cette autorisation administrative de travail. Si le demandeur d’asile obtient le statut de réfugié –dans 20 % des cas environ- il a le droit de travailler ou de s’inscrire au Pôle emploi.

Selon la phrase célèbre « la France n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part ». Pourtant, la France avec ses lois très restrictives, accueille peu de demandeurs d’asile, beaucoup moins que d’autres pays européens.

Vous pouvez manifester votre soutien à la famille FEJZULAI et envoyer un don à la FCPE 42 rue du Progrès 03000 Moulins.

Contact Mireille Pasquel : 06 77 91 29 57 ou mireille.pasquel@wanadoo.fr