Notre camarade Alexis Mayet, militant AED au SNES-FSU, au contrat non renouvelé de toute évidence en raison de ses activités syndicales en septembre 2018, et qu’en protestation contre ce fait nous avions maintenu comme syndiqué à la FSU,  a trouvé un autre emploi. Il nous fait parvenir un message expliquant son adhésion à la CGT, en total accord avec ce que nous préconisons : se syndiquer dans les syndicats indépendants représentatifs des milieux professionnels où l’on se trouve, et agir pour l’unité d’action et, à terme, la réunification syndicale.

Militants de l’unité d’action, et du syndicalisme démocratique et indépendant ayant vocation à se confédérer, nous sommes de la même famille, et, dans l’enseignement public (Éducation nationale, Enseignement supérieur et recherche, Enseignement agricole, Protection Judiciaire de la Jeunesse et Éducation surveillée, fonctionnaires d’État et territoriaux, contractuels, vacataires, stagiaires, retraités) , notre place est bien entendu la FSU !

 

Voici quelques années j’ai été AED (assistant d’éducation en lycée) et j’ai milité au SNES-FSU, considérant que, dans l’enseignement public, la FSU est l’organisation syndicale qu’il est le plus judicieux de rejoindre, car elle regroupe des syndicats nationaux historiquement liés aux professions de l’enseignement, et parce qu’elle est restée dans ses statuts et beaucoup de ses pratiques fidèle à une vocation unitaire qui fait qu’elle n’a pas vocation à être autonome, mais à participer à une réunification du syndicalisme français, et notamment de ses composantes constituées sur la base de la charte d’Amiens. Dans l’enseignement public, être confédéré, c’est être à la FSU, et ceci, pour les militants de la FSU 03, est une position assumée. Je continuerai à encourager les personnels de l’éducation à s’organiser dans la FSU, le meilleur outil pour défendre leurs droits.
Mon contrat d’AED n’a pas été renouvelé en septembre 2018 par le proviseur du lycée Albert Londres de Cusset, et il s’agissait à l’évidence d’un acte de répression me visant en tant que syndicaliste. Pour cette raison la FSU de l’Allier et le SNES-FSU (Allier et académie de Clermont) ont continué à me donner la possibilité de me syndiquer tout en protestant contre cet acte de répression, et j’ai poursuivi avec eux et poursuivrai le combat pour le droit des précaires à s’organiser syndicalement.
J’ai aujourd’hui un emploi salarié dans la fonction publique territoriale, en dehors de l’enseignement public. Je me syndique à la CGT, ce qui n’entraîne aucune prise de distance dans mes rapports fraternels avec tous les syndicalistes et notamment ceux de la FSU, avec qui je sais pouvoir continuer à agir ensemble pour les revendications des salariés et pour l’unité d’action, et pour la perspective de tous nous retrouver dans une confédération commune, indépendante, pluraliste et démocratique.